Eiko Yoshimoto | My story? It's not your bussines !

Nom: Yoshimoto

Prénom: Eiko

Age: 17 ans

Sexualité: Bisexuelle. N'ayant jamais eu d'expérience en la matière – du moins d'expériences agréables... - Eiko ne sait pas vraiment où se situer. Elle se sent attirée par les jolis garçons comme par les jolies filles. Mais refuse toujours de leur faire confiance. Pourquoi ? C'est ce que nous verrons... Plus tard.

Nationalité: D’origine américaine, Eiko a obtenu la naturalisation japonaise en même temps que ses parents.

Lycée demandé: Todai

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Description physique:

La première chose que l'on remarque chez Eiko, ce sont ses cheveux. Bouclés, ayant la couleur des épis de blé, ils en tombent en cascade sur ses épaules, jusqu'en bas de son dos. Ils s'harmonisent à la perfection avec son teint pâle, que certaines mauvaises langues qualifieraient de « maladif ». Ses bras et ses jambes sont de la même pâleur, peut-être même un peu plus puisqu'il n'arrive que rarement à Miss Yoshimoto de se découvrir... Cette habitude, elle la doit à sa mère, qui trouve indécent qu'on puisse montrer la moindre parcelle de peau. Toutefois, maintenant qu'elle est loin de chez elle et qu'elle vit de manière autonome, son habillement va peut-être doucement se modifier. La demoiselle a pour habitude de s'habiller de noir, de blanc, à l'extrême limite de gris ou de rouge, mais toujours avec une certaine classe. Du moins lorsque sa... Pardon, ce mot m'échappe... Il faut dire que pour Eiko, il n'a aucune signification... Lorsque sa famille -oui, c'est ça !- est dans les parages, Eiko doit s'habiller, comme ils disent « convenablement ». Adepte des habits que les ignorants appellent « gothique », elle sait cependant se plier aux exigences du monde auquel elle appartient. Elle arbore sans faire trop de difficultés les tailleurs, les robes et autres « horreurs » qui lui sont imposées par sa mère lors des enterrements... Pardon, je veux dire pendant les galas de charité... Durant ceux-ci Eiko se fait toujours remarquer. Non pas à cause de sa turbulence -pourtant elle est turbulente, ça c'est sûr- mais tout simplement à cause de son étonnant regard. Couleur de l'océan, ses yeux virent souvent au gris lorsqu'elle est de mauvaise humeur ou bien, triste. Entre ses deux « joyaux », comme le dit sa mère, on peut apercevoir, si on s'approche, deux légères rides obtenues par la jeune fille à force de plisser les yeux. Mais à mon humble avis vous ne verrez pas ces rides ni les détails de ses yeux de sitôt. Pour ça, il faudrait qu'Eiko vous laisse s'approcher.

Get the fuck out of my life !

Caractère: Pour le caractère, je vous invite à vous reporter à l'histoire. Les sentiments, traits de caractère y sont bien décrits. Du moins, je l'espère. Sinon, je vais perdre mon job de narrateur...


Histoire:

J’ai construit cette histoire sous forme de flash-backs. J’espère que ce n’est pas dérangeant…




Un cri. Qui déchire la nuit. Qui déchire le calme de cette banlieue paisible. Qui déchire les oreilles de chacun l'entendant, laissant dans ses tympans un bourdonnement d'abeilles intempestif. Un cri qui déchire la nuit. Un cri qui annonce la vie.

Au domicile de Mr & Mme Yoshimoto, 16, Sunset Boulevard, en présence d'un médecin et d'une infirmière, Eiko Yoshimoto vient de naître. Pesant deux kilos quatre cents gramme, ce chétif petit être qui ouvre soudain les yeux ne sait pas où il est né. Non, Eiko ne sait pas qu'elle est la fille, pour l'instant unique, du célèbre et talentueux businessman Eri Yoshimoto et de sa femme, Julia Yoshimoto, née Caine, actrice appréciée pour ses talents. Eiko ne sait non plus que dès qu'elle aura deux semaines, elle sera placée chez une nourrice. Elle ne sait pas que ses parents ne s'aiment pas, qu'elle est « un accident ». Elle ne sait pas que lorsqu'elle reviendra à la maison, à l'âge de deux ans et demi, elle sera traitée comme un enfant prodige. Elle ne sait pas qu'elle sera submergée, assommée, abrutie de leçons diverses et variées, de leçons de conduite et de maintien. Eiko ne sait pas que dans la maison où elle vivra, elle ne connaîtra jamais l'amour.

[Twelve years ago]

« Eiko ! Viens là ! C'est l'heure de ta leçon de piano ! »

« Eiko !!! »

Une tignasse blonde passa la tête par la porte, et deux yeux bleus se posent prudemment sur la détentrice de la voix. Sa mère. Sa mère qui vient de l'interrompre, alors qu'elle était en train de lire une histoire. Une histoire... L'histoire d'une pauvre jeune fille dont le père est mort et qui est maltraitée par sa belle-mère et ses demi-soeurs... Mais à la fin, elle...



Le tabouret... Le fameux tabouret sur lequel elle passait une heure et demie par jour. Juste avant son cours de patinage. Qui était tout de suite suivi par son cours de japonais. La mère d'Eiko tenait absolument à ce que sa fille apprenne le piano et le patinage, deux disciplines qui allaient lui enseigner la rigueur et le goût de l'effort. Quant au japonais... C'était un souhait de son père, lui-même d'origine japonaise, et qui souhaitait qu'Eiko puisse parler la langue de ses ancêtres... Tout cela importait peu à Eiko, du moment qu'elle pouvait, entre les leçons et le soir avant de s'endormir, lire quelques contes, des contes où des princesses étaient sauvées par des pinces absooolument charmants...



C'était le premier mot qu'il avait prononcé. Le premier mot qu'avait prononcé Joshua, jeune garçon de quatorze ans, la première fois qu'il avait vu Eiko. Joshua était le cousin d'Eiko. Mais il était également le pire des connards sur Terre. Pardonnez mon langage mais il n'y a guère d'autre mot. Alors que Miss Yoshimoto avait neuf ans, le fils de la soeur de son père avait abusé d'elle.



Normal. Eiko n'avait pas trouvé ça normal du tout, le fait de voir la chose qu'elle n'aurait pas dû voir de son cousin. Elle n'avait pas trouvé normal non plus que son cousin lui fasse jouer avec. Comme une glace, il avait dit. Eiko était terrifiée, mais elle était seule. Les parents se trouvaient au rez-de-chaussée, discutant d'affaires auxquelles elle ne comprenait rien. Remarque, elle ne comprenait pas non plus pourquoi Joshua poussait des gémissements qui ressemblaient à du plaisir... Elle, elle avait plutôt envie de crier tant la douleur qu'elle éprouvait était forte. Oh oui, elle avait vraiment envie de crier. Elle voulait hurler de toutes ses forces. Mais aucun son ne s'échappait de sa bouche entrouverte. Eiko aurait voulu crier.

Elle aurait dû crier.



Le soleil tapait fort ce jour-là. Il dardait ses rayons parallèles en direction d'une certaine classe du deuxième étage d'un quelconque établissement... Quelques uns de ces rayons finissaient par atterrir sur une chevelure couleur épi de blé.

Des boucles chatouillaient les épaules d'Eiko tandis que celle-ci, la tête penchée sur son cahier... tentait de garder son calme. A quelques mètres d'elle, du haut de ses douze ans et habillée comme si elle en avait dix-sept, Joanna Miller la regardait avec un rictus mauvais.

La cloche retentit. Eiko rangea ses affaires rapidement, ajusta son sac en dentelle noire sur son épaule puis sortit, jetant un dernier regard dédaigneux à celle qu'elle avait le plus envie de frapper en ce moment, j'ai nommé Joanna. Comme elle haïssait son entourage ! Les personnes qu'elle côtoyait tous les jours, les professeurs et leurs cours qui lui semblaient inintéressants l'ennuyaient profondément. Et par-dessus tout, Eiko haïssait chaque jour un peu plus sa famille. Elle ne savait pas exactement quand cela avait commencé. Peut-être quand elle avait pris conscience que le monde qui l'entourait lui donnait envie de vomir. Car auparavant, et comme parfois maintenant, elle vivait en permanence dans SON monde. Son monde, si différent du leur. Elle ne voulait vraiment rien avoir à faire avec les personnes qu'elle rencontrait et se méfiait de tout le monde comme de la peste. Le « monde réel », Eiko l'avait découvert... Il y avait trois ans... Lui semblait-il ! Cela était-il réellement arrivé ? De temps en temps, il semblait à Eiko qu'elle vivait avec les souvenirs de quelqu'un d'autre. Elle... Pour utiliser le langage qu'aurait utilisé un psychologue s'il l'avait examiné, elle était « une jeune fille perturbée avec des troubles de la mémoire fréquents, pouvant entraîner à long terme la schizophrénie ».

Tant d'objets inutiles. Tant de futilités. Tant de faiblesse chez l'être humain. Les sentiments et le ressentiment... quels pièges, quelles ornières, sur le chemin accidenté de la vie.

Telles étaient les pensées de Mlle Yoshimoto. Qui, à cet instant, se trouvait dans une pièce redoutée de chacun. J'ai nommé le bureau de madame la directrice. Cheftaine incontestée de l'établissement privé que fréquentait Eiko, la vieille femme était réputée pour être impitoyable. Et ce jour-là, Eiko n'avait pas la moindre chance que Mme Martyn se montre indulgente. En effet, si l'on se rapporte à l'histoire comme elle avait été racontée par le professeur, Eiko n'était qu'une sale gamine, insolente et dérangée. Mais si l'on s'intéresse au point de vue d'Eiko et à son passé immédiat à cet instant, les choses peuvent s'avérer compréhensibles.

La veille, et comme chaque soir, Mr et Mme Yoshimoto s'étaient disputés. Comme chaque soir, Eiko avait écouté fuser les mots durs comme des pierres. Comme chaque soir, quand les mots eurent perdus leur utilité, elle avait entendu des cris, des coups. Mais ce soir-là, contrairement à son habitude, Eiko ne s'était pas enfouie sous la couette, n'avait pas bouché les oreilles et chanté très fort. Non, pour une fois elle n'avait pas fui. Après avoir sursauté une nouvelle fois à un cri strident de sa mère, elle avait bondi du lit. Echevelée, habillée d'un simple t-shirt et tout ses membres agités de tremblements incontrôlables, elle avait descendu l'escalier en marbre de la demeure victorienne. Elle avait manqué deux ou trois fois de tomber et ne s'était rattrapé que de justesse à la rampe. Enfin, Eiko était parvenue dans le salon, lieu du conflit. Sa mère était étendue sur le sol, s'appuyant sur un meuble pour se redresser. Et le canapé blanc, lui, était tâché de rouge. Rouge... Du rouge colérique. Eiko portait elle aussi ce rouge sur son visage, alors qu'elle se dirigeait à grands pas vers son père. Celui-ci était assis sur un fauteuil, les doigts de sa main droite rouge de contusions... C'était parce qu'il avait frappé le mur en voulant viser sa femme. Cette vision, celle d'un homme assez lâche pour porter la main sur une femme avait mis Eiko encore plus en colère. Cette vision, même si elle était celle de son père, lui avait été insupportable. Oubliant qu'elle n'avait que treize ans, oubliant qu'elle n'avait pas de forces et oubliant qu'elle n'avait pas la moindre chance de triompher, Eiko s'était élancée... Et l'avait frappé. A cet instant, elle avait voulu le frapper autant qu'elle le pouvait, autant qu'elle... Soudain, tout s'était arrêté. Après un vol plané impressionnant, la tête d'Eiko avait heurté le sol. Avant qu'elle ne s'évanouisse, la dernière chose qu'Eiko avait entendu était le cri strident de sa mère affolée.

Le lendemain matin, lorsqu'elle avait dû aller au collège, cela la lançait encore dans le cou. Un mal de tête horrible lui donnait l'impression qu'une aiguille à tricoter lui traversait le crâne. En classe, elle avait le regard fixe, ignorait les bruits autour d'elle et faisait tout son possible pour éviter de hurler de douleur. Puis, le professeur l'avait interrogée « Mademoiselle Yoshimoto, pouvez-vous me dire où se trouve Madrid ? ». Eiko serrait les dents, plissait les yeux et retenait son souffle pour éviter de pleurer tant toute sa tête était engourdie. Le professeur, prenant ce silence pour de la timidité ou de la gêne, l'avait encouragée à répondre. Eiko était demeurée silencieuse, tant qu'elle le pouvait. De fil en aiguille, l'enseignant avait fini par s'énerver, puis avait crié après la demoiselle. Eiko avait prononcé à voix basse, toujours pour éviter de hurler : « Taisez-vous. ». Il n'en fallait pas plus pour qu'au contraire, le prof crie plus fort. Ne pouvant plus se maîtriser, Eiko alors explosé : « TAISEZ-VOUS ! »...

Et voici comment elle s'était retrouvée dans le bureau de Mme Martyn. Lorsque celle-ci était arrivée, elle avait crié. Fort. Incontestablement plus fort que le professeur, et plus fort même qu'Eiko. Mettant en cause son comportement asocial, son habillement étrange, son regard dédaigneux tirant sur l'insolence, elle avait juré sur tous les saints qu'elle allait virer Eiko et faire tout son possible pour qu'elle ait toutes les peines du monde à trouver un autre collège.



Elle n'avait pas menti. Malgré les pots de vin, les discussions puis les supplications des parents d'Eiko, celle-ci ait été renvoyée dans la semaine qui avait suivi. Mais trouver un collège acceptant Eiko n'avait pas été si difficile que ça. Pas plus qu'il n'avait été difficile pour Eiko de s'en faire virer. Trouvant refuge dans l'insolence, la rébellion et l'accumulation de bêtises, Miss Yoshimoto avait fini par être menacée de maison de correction. C'était l'année de ses 15 ans. Lorsqu'elle atteignit ses 16 ans, ses parents, toujours aussi malheureux entre eux mais préoccupés « du bien-être de leur adolescente rebelle » décidèrent de la faire changer d'air. Et de déménager au Japon. Ni une ni deux, ledit pays vit s'installer toute la petite « famille ». Mr Yoshimoto se plongea à nouveau dans le travail. Mme Yoshimoto se trouva de nouvelles associations caritatives à aider. Et Eiko... aussi incroyable que cela puisse paraître, Eiko se trouva des amis. Enfin, des amis... Une amie. Nami, jeune fille pétillante de la classe qu'elle fréquentait. Ayant la répartie facile et un sens de la loyauté inébranlable, la demoiselle prit l'étrange décision de prendre Eiko sous son aile (n'allez pas répéter ça à Eiko, je suis sûre qu'elle n'aimerait pas l'idée d'avoir dépendu de quelqu'un). Au contact de Nami, Eiko s'ouvrit un peu plus. Elle était toujours sombre, méfiante et peu croyante en la bonté de l'humain, mais elle commença à sourire et à prendre quelques aspects de la personnalité de Nami. Cependant... Il semble que le bonheur d'Eiko n'ait jamais et ne puisse jamais durer. Nami, lors d'une sortie en solitaire pour faire du shopping, s'était fait enlever. Son corps avait été retrouvé quelques mois plus tard. Violée puis tuée, avait dit les policiers... Eiko, qui commençait doucement à reconstruire, fut profondément affectée de cet événement. Elle s'enferma à nouveau dans la solitude, ayant comme nouveauté d'être cette fois devenue sardonique. Ses trous de mémoire, qui ne s'étaient pas manifestés depuis ses treize ans, recommencèrent à faire surface. Cette fois ses parents, indifférents et pensant que rien n'allait jamais changer leur fille Eiko, retournèrent en Amérique. Non pas sans avoir auparavant inscrit Eiko dans un lycée prestigieux. Le lycée Todai, de Kawaï-City.

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Code: J’aime pas les réglements.

Comment avez vous connu le forum ? Ce sont des amis qui me l’ont conseillé ; Craven Crown et Akira Kento.

Petit plus... : Désolée pour le double post, le message était trop long ^^"

Bienvenue!!

Bienvenue

Eiiiiiiiiiiiiko ! ^^"

Enfin tu nous rejoins ! ^^

Bienvenue

Bienvenue^^

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Et une autre bienvenue! =)

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Bienvenue...