Quel étages?

- Non pas besoin d’autant de chose, appelle moi… maître.

C'était la phrase à ne pas dire. Alors que celle-ci se recoiffait légèrement en passant sa main dans ses longs cheveux bruns, elle faillit s'étouffa tellement en pouffa de rire. Ne se retenant plus, elle faillit s'écrouler raide morte par terre de plus, sa main étant tendu comme si elle allait le prendre au sérieux. Un peu plus et elle se serait crue dans l'une de ses séries télévisées où le personnage principal à toutes les filles à ses pieds avec une fin coco la praline et où l'héroïne succombe à son charme. Loin de là cette idée, elle reprit son sérieux et se contenta de reprendre son activite; c'est à dire rejetter une mèche en arrière pour se recoiffer avant de le regarder dans les yeux, il fallait quand même lui répondre après quelques secondes de blanc, nan ?
- Tu disais ?

C'est tout ce qu'elle avait de lui dire, biensure il était évident qu'elle avait très bien entendu mais ne voulait pas se prendre la tête. Pourquoi gaspiller de la salive pour rien aussi ? .. Alors qu'il semblait lui même rêvasser, elle put voir au loin un marchand de glace où elle posa son regard sur les multiples parfums mais il était apparemment trop occupé pour remarquer que le regard de l'adolescente était absent. Ce qui la fit reprendre ses esprits, ce fut quand il réouvrit la bouche un peu plus tard pour sortir à ce qu'elle avait comprit ..

- Aller ma tigresse, moi j’ai besoin d’aller me tuer. Je vais un peu à l’extérieur, venez ou pas à vous de choisir… je vous laisse méditer.

* Tigresse ? Il m'insulte de tigresse avec son 'vous' dans la même phrase, j'allucine O: *

À nouveau, comme à leur rencontre quelques heures plus tôt il repartit sans attendre sa réponse. Elle le laisse s'éloigner et préféra se prendre une bonne glace au nutella ayant sur elle un peu d'argent. D'un ton assez glacial elle demanda au marchand son parfum mais celui-ci semblait de ne pas avoir beaucoup de clients, incompréhensible par cette chaleur. Alors qu'elle avait l'intention de sortir pour dire à Ginko qu'elle partait et qu'ils se reverraient certainement un jour où l'autre au lycée Todaï elle regarda le chemin qu'il avait emprunter les minutes précédentes. N'ayant pas un grand sens de l'orientation, elle était assez destabilisé à l'intérieur, et si elle se reperdait encore une fois ? Tout ceci ne se refletait pas du tout dans sa manière d'agir ni dans son expression car extérieurement elle avait tout d'une jeune fille pleine d'assurance et sure d'elle même. Un peu hésitante, elle demanda finalement à la personne qui lui donna sa friandise si il pouvait venir avec elle dehors comme elle était nouvelle et qu'elle n'y connaissait rien . Le jeune homme sourit et accepta volontier et semblait assez heureux de marcher à côté d'elle, aller savoir pourquoi. Le garçon, tout en marchant et descendant l'escalator assez rapidement, engagea une discussion où Nanam y pretta étonnema un peu d'attention et prit aussi la même d'acquiescer à ses paroles, de sourire de temps à autres et de lui dire aussi son âge. Un progrès, cette rencontre améliora un peu son humeur qui avait prit un coup auparavant.

Arrivée enfin à la sortie, elle vit Ginko avec sa cigarette et se retourna pour remercier l'homme qui l'avait si gentillement guidé jusqu'ici. Tombé sous le charme de la brune, il la serra légèrement dans ses bras sans qu'elle n'eusse rien à dire, si ça pouvait lui faire plaisir après tout. D'un pas nonchalant, elle se dirigea vers lui et s'arreta à son niveau, donnant de temps à autre des coups de langue sur sa glace:

- Je n'ai pas prit la peine de t'en prendre une, ta sucette à cancer * désignant la cigarette * semble te suffir comme dessert.

A vu d'oeil, on dirait qu'il ne s'attendait pas à la revoir vu le temps qu'elle prit pour revenir. Levant à son tour les yeux vers le ciel bleue et dégagé, elle sourit naturellement, pour une fois, devant ce magnifique spectable: elle aimait vraiment énormement la nature en toute simplicité. Quelques instants plus tard, elle plongea ses yeux obscures dans les siens et se décida à lui parler :

- Je compte bientôt partir, après tout tu as mieu à faire je pense comme premier jour.

Celle-ci finit par hausser légèrement les épaules comme une résolution.

Ginko à l’extérieur profitait d’un peu de calme et fumait tranquillement sa cigarette, il regardait de temps en temps le ciel, aimant voir les nuages se balader sagement dans l’océan bleuté. Pourtant un bref instant sa contemplation s’arrêta, d’un coin d’œil, il vit la jeune fille sortir aux bras d’un autre.

* Elle sait encore perdue* Pensa t-il en affichant un léger sourire qui disparu rapidement.

Il n’y avait rien dans sa réaction qui aurait pu montrer de la jalousie ou autre sentiment dans se sens là, simplement que cela le faisait simplement sourire de la savoir aussi perdue que lui. Enfin pour le jeune homme c’était une chose maintenant réglée, il connaissait le plan du centre commercial et pourrait y revenir sans le moindre souci. Il avait cet incroyable avantage de mémorisation. Le blond posa a tête plus en arrière la posant sur le béton froid et baissa les yeux vers Nanami, et oui, il devait le faire. Elle avait beaux monter sur ses grands chevaux, elle en restait pas moins très petite pour lui.

- Je n'ai pas prit la peine de t'en prendre une, ta sucette à cancer * désignant la cigarette * semble te suffire comme dessert.

Il ne souffla pas une once de fumée, Ginko n’était pas comme le reste de ces crapauds, rejetant ce qu’ils fumaient. Lui était ce qu’on pouvait appeler un « vrai » fumeur et avalait sa fumer, il bougea un peu le visage comme résolu des paroles de la jeune fille, et lui afficha un sourire en coin, il adorait tellement l’ennuyer. Décidément c’était devenu un très bon passe temps.

- Merci ma puce, tu as bien pensée.

Elle regarda le ciel et il fit pareille sans rien dire, laissant le nicotine le reposer un instant, cela avait un don incroyable pour le calmer, c’était un bonne drogue et puis il avait toujours penser que la vie voulait de lui, donc lui avait choisi son moyen de perdre contre la vie. Parfois, Ginko avait des idées obscures, ce n’était pas non plus l’homme « parfait » que tous croyaient qu’il était, puis il baissa les yeux pour regarder les petites perles noires qui se fondaient dans les siens et elle parla à nouveau :

- Je compte bientôt partir, après tout tu as mieux à faire je pense comme premier jour.

Résignée ?! C’était le sentiment qu’elle donnait, alors le blond finissait sa cigarette levant le pied et l’écrasa à sa chaussure, puis, la jeta dans une poubelle. Il était quand même bien élevé, et parfois ses manières se ressentaient énormément.

- Hm… serais- se un adieux, ma belle ? Tu n’en peux déjà plus de me voir ?

Hé oui, il avait refait un bel effort pour la tutoyez et non l’inverse de tout à l’heure. C’était bien une chose qu’il devrait encore apprendre. Mais n’était-il pas venu ici pour changer et simplement être lui-même.

- Ah moins bien sur, que la compagnie d’un bel homme riche, casse cou et aussi grande gueule que ton égal ne nuise à tes propres conquêtes… (Il avait dit cela en faisant une petite allusion à cet autre homme qui semblait avoir vite accroché à la jeune fille qui n’avait simplement demandée que son chemin) Alors comme un brave, je m’éclipserais.

Ce qu’il venait de dire aurais pu simplement passer pour une phrase des plus bizarre, mais il, se dressait face à elle, dans sa grandeur attendant un « oui » ou un « non ».

Il ne voulait pas l’obligé, Ginko était ouvert à tout mais voulait simplement l’entendre de sa bouche à elle, de savoir ce qu’elle désirait attendre encore de lui ou pas. Il irait où elle voulait, il s’en foutait éperdument, vu qu’il ne connaissait ce pays que par les doux rêves de sa mère et ce qu’on pouvait en lire en catalogue.

- Merci ma puce, tu as bien pensée.

Mais sans s'en rendre totalement compte, elle lâcha ses pensées à voix haute :

- Ta puce ? Depuis quand ? O__O

OMG! Elle venait à peine de se rendre compte de ce qu'elle venait de dire. Biensure, ce n'est pas pour autant qu'elle allait se mettre à rougir et partir en courant, maintenant que c'était fait elle assumerait totalement ses mots après tout. Un petit sourire illumina son visage, elle venait tout simplement de le mettre face à la réalité; un coup 'vous', un coup 'tu', un coup mes 'bonnes manières' et blablabla . Ce qui la faisait rire intérieurement mais ce n'était pas une critique car chacun est comme il est. Seulement, il était rare qu'elle puisse se lâcher avec quelqu'un en faisant exprimer ses vraies émotions alors là, elle en profitait un peu car après tout elle s'enfichait de ce qu'il pensait car à Todaï elle redeviendrait l'enfant adorable aux yeux de tous et ça, peu importe le prix.

Peu de temps après, elle continua de le fixer lorsqu'il éteignit sa cigarette mais semblait un peu surpris de son départ. Non pas qu'ils ne devraient jamais se quitter mais peut-être pas aussi vite. À Vrai dire, elle avait besoin de récupérer car tout le temps avoir un masque et jouer la comédie, c'était épuisant aussi faut pas croire mais elle se résigna à nouveau. Le blond quant à lui, se remit à parler :

- Hm… serais- se un adieux, ma belle ? Tu n’en peux déjà plus de me voir ? * pause * Ah moins bien sur, que la compagnie d’un bel homme riche, casse cou et aussi grande gueule que ton égal ne nuise à tes propres conquêtes… * allusion * Alors comme un brave, je m’éclipserais.

Celle-ci inconsciemment lâcha un petit soupire quand il se mit à causer avec l'histoire d'un brave. Quesqu'il était drôle ainsi même si, elle ne riait pas elle n'en pensait pas moins.

- Tu as fini ? C'est bon ? Je n'ai pas de conquêtes à ce que je sâche èé Et pis si tu veux venir, tu peux mais je ne sais pas quoi faire *-*

N'était-il pas fatigué ? C'était un sur-homme ou quoi alors qu'il venait de faire un long trajet .. Mais sans y preter attention, elle décida quand même de bouger au lieu de rester comme un piquet en plein milieu du passage et s'asseya finalement sur l'herbe la plus proche d'eux pour ensuite poser son regard sur les quelques passants.

Mais il avait fini, et écoutait à présent la belle qui parlait, il ne disait rien, la regardant même si de temps en temps ses yeux vagabondaient sur les passants, pourtant rien ne se perdait à ses oreilles, tout ce qu’avaient dit Nanami, avait été retenu.
à vrai dire, Ginko subitement remarqua l’horloge, du moins l’heure digital sur la façade du grand magasin et l’heure commençait à devenir tardive. Il n’avait pas fait attention, mais son voyage l’avait déjà porter à l’heure du repas et le voila que la présence de la tigresse tantôt ange et tantôt démon aux multiples visages, lui avait fait boulier qu’il se faisait très tard. Loin de lui cette idée de tombée sous le charme de la belle, mais il avait été bien heureux de tombé sur elle, i lavait passer un agréable moment en sa compagnie parfois calme et détendue parfois brutale et quelque peu pimenter. De quoi l’avoir rendu énergique pendant quelques heures mais là, c’était un peu le contraire, l’heure du voyage le rappelait à la réalité et il se sentait quelque peu fatigué.
Malgré cela la fatigue, il la surmonterait comme d’habitude. Ce n’était pas première fois, il la dernier fois, et pour une fois qu’il s’agissait d’une fatigue d’avoir passer une journée de plaisir et de joie, il méritait bien après de trouver le repos. Sans pour autant le montrer à la gente dame, il lui souria sans rien dire et la suis, c’était vrai que faire le mur au milieu des gens, n’était pas un plaisir commun. Il s’installe près d’elle, assit sur l’herbe, regardant les gens dans un silence, reposant, n’avait- il pas assez parler ? Et embêter cette jeune fille pour la journée ? Il pensait que cela suffisait, et se posa décontracter les bras en arrière se tenant plus alaise, jambes croisées.

Quand l’heure s’arrondit subitement à 6h00, Ginko s’ouvrir les yeux, qu’il avait longtemps fermer comme pour profiter du moment et se leva, essayant quelque peu son pantalon et prit ses paquets. il sortir de sa poche ses lunettes noir et les plaça sur son nez et regarda la jeune fille.

- Et bien voilà, Merci de m’avoir tenu compagnie M’zelle Kaetzu Nanami. Je dois vous laisser, passer une bonne fine soirée.

Sans même attendre quoi que se soit de sa part, sans même lui donner une chance qu’elle ne puisse riposter, il lui donna un baiser sur la joue et partit. Déjà plus loin, le sourit en coin, il leva la main une dernière fois, léchant sa dernière taquinerie à la demoiselle qui était quand même bien sympathique malgré sons caractère bien trempé.

- Vous ne perdez pas cette fois ! Petit chaperon rouge !