La plage s'amuse ! (PV Kurayamichoupinourson <3)

-C'est beauuuuuuuuuuuu ! :29:

Kaito restait émerveiller devant l'étendu sombre bleue et verte où les rayons du soleil se reflétaient avec éclat. A ses côtés, Kurayami, SON ténébreux, SON brun, SON amoureux, SON sien, qui partageait sa vie depuis leur dernière année de collège. Il avait le même oeil rouge que lui, pas pour les même raisons, mais d'un côté, c'était peut-être pour cela que Kurayami avait réussi à s'ouvrir à Kaito avec facilité.
Le lendemain, ils allaient rentrer dans leur nouveau lycée: le lycée Kyo. Et Kaito exigeait un moment de détente avant de se retrouver face à la masse de lycéens inconnus.
Le jeune garçon leva la tête vers son chéri et, le regardant avec des yeux plein d'étoiles comme ceux d'un gosse, l'entraîna:

-On y va Kura ? Nee, nee ? (XD)

Le grand brun poussa un soupir devant la gaminerie de Kaito.
Ils descendirent sur la plage, leurs pas s'enfonçant dans le sable chaud et doré. Puis Kaito changea d'attitude et se mit à geindre que le sable allait rentrer dans ses converses et que ça le faisait chier. Il les retira une fois assis sur sa serviette de plage. Ils s'étaient placés dans un coin près des falaises; la plage était pleine de monde, le ras des falaises était idéal pour avoir un RIEN d'intimité :59:.

Kurayami avait également retiré ses chaussures et avait posé son

*.................merveilleux arrière train...*

sur sa serviette.

Il prit la main de son amoureux et embrassa le dos avec tendresse.

Il faisait beau, le sable sous ses pieds était tellement bouillant que la chaleur traversait les semelles de ses Moons boots et le faisait un tant soit peu souffrir. Le soleil l’éblouissait légèrement grâce à ses rayons fins mais lumineux, encore un détail pour se haïr d’avoir oublié d’emporter ses lunettes de soleil. Kaito avait été tellement impatient et enthousiaste, qu’il l’avait carrément Kidnappé pour l’emmener ici, sans rien lui expliquer, à part un simple « On y va Kura ? Nee, nee ? » avec un regard suppliant qui le fit céder.

Il se trouvait donc là, la brise qui soufflait emportait ses cheveux et les faisaient danser avec grâce, certaines mèches se baladant sur ses joues et lui chatouillant le nez. Les vagues de la mer faisait un bruit délicieux, comme une mélodie qui l’apaisait sans savoir pourquoi ni comment. Accompagné de son petit ami, il comptait bien passer une excellente journée de repos avec lui avant de reprendre le chemin des cours au lycée Kyo le lendemain même.

- C'est beauuuuuuuuuuuu ! S’exclama Kaito tel un gosse, émerveillé devant les reflets bleutés et verts foncés de l’étendue d’eau qui leur faisait face.

Kurayami poussa un soupir, c’est qu’il commençait à être habituer au côté « gamin » de Kaito, même si quelque fois il trouvait ça lourd. Cela ne l’empêchait pas de trouver son amant toujours aussi mignon quand il lui sortait sa bouille boudeuse. Mais le problème, c’est que l’humeur de Kaito à tendance à changer vite et donc, la gamin se transforma en râleur.

Après avoir posé sa serviette de plage sur une partie lisse et sans déchets du sable, le bleu enleva ses converses, rouspétant qu’elles étaient maintenant remplies de sables. Ils s’étaient positionnés vers les falaises, le seul endroit calme et reposant de la plage, le reste étant envahit par une colonie de fourmis humaines envahissant le si beau paysage qu’il leur était offert. Cela ne dérangeait pas Kurayami, tant qu’on le laissait en paix avec son « amoureux », comme diraient si bien les personnes normales et niaisement guimauveuses.

Il retira ses chaussures, ses pieds étant meurtris par la chaleur qui s’était glissée dedans, puis se posa doucement sur sa serviette, à la gauche de Kaito. Celui-ci profita pour capturer sa main et y poser un baiser au dos, faisant légèrement rougir son propriétaire. N’y tenant plus, le brun prit son compagnon dans ses bras pour une étreinte douce et chaleureuse, profitant de sa proximité avec Kaito pour respirer le parfum de ses cheveux.

Kaito avait enfouit sa tête dans son cou, respirant contre sa peau et envoyant son souffle caresser sa peau. Kurayami se recula légèrement et rapprocha son visage en face du bleuté, pour capturer ses lèvres dans un baiser langoureux. Ils se séparèrent à contrecœur à cause du manque d’oxygène, permettant à Kaito d’allonger Kurayami dans ses bras, qui celui-ci se retrouva dos contre le torse de son amant.

Il prit une mèche noire dans ses mains, et l’enroula autour de chacun de ses doigts, profitant de la belle vue que lui offrait son chéri.

- Pourquoi tu me fixes aussi intensément, Kaito ? Demanda Kurayami gêné, tournant la tête sur sa droite pour fixer les roches grisâtres et ainsi, échapper au regard de sa moitié.

[HS: c'est vraiment très nul < <...]

Après leur fougueux baiser, Kaito tenait dans ses bras son amoureux et y nicha son nez dans ses cheveux. Il huma l’odeur que dégageait Kurayami avec l’envie de s’en imprégner, attrapa l’une de ses mèches brunes et s’amusa à l’enlacer entre ses doigts. Il en ronronnait presque de plaisir. Il regardait les yeux vairons de sa moitié, ses yeux si semblables aux siens, avec intensité et Kura en fut apparemment troublé. Il tourna le regard en murmurant :

-Pourquoi tu me fixes aussi intensément, Kaito ?

Le bleu sourit avec la satisfaction de lui faire de l’effet, et, penchant la tête vers la nuque de son ténébreux, susurra avec tendresse quelque parole.

-Je suis heureux. D’être avec toi.

Kaito aperçut de violentes rougeurs sur les joues de son amant. Il embrassa son cou, juste en dessous de la mâchoire en le serrant contre lui.
Il porta ensuite son regard vers la plage recouverte de gens, puis sur la mer. Les vagues roulaient sur le sable pour s’effondrer avec flegme, les gosses courraient ou pataugeaient en bordure, certains adolescents jouaient au volet ou partaient nager. Kaito devint pensif alors que Kurayami se sentait comme un chamallow.

Soudain, le jeune homme bleu se dégagea avec brusquerie -coupant son chéri à tous plaisirs restitués (o0o) et brisant ainsi le romantisme pourtant si bien créer- pour retirer ses vêtements. Se retrouvant en caleçon de bain et avec un visage stone, il tourna subitement la tête vers Kurayami qui le regardait comme ça : o___ô ?. Ce dernier paraissait vouloir dire quelque chose mais ça aurait certainement ressembler à « AHURFDTQNJCGSIDRUXUEREQZOVEZPQBVS ?! » donc bon.

Kaito se pencha sur son brun en plein bug et saisit le bas de son t-shirt pour lui enlever. Kura, dont le visage défiait la loi de la couleur d’une tomate moisie, se laissa faire, faillit s’étouffer quand il retira son pantalon et déglutit lorsque Kaito lui attrapa les mains. Son regard était sérieux. Beaucoup trop sérieux. Vraiment trop sérieux oO…

-ON VA SE BAIGNEEEEER ? >0<

...

......

........................

C'est là qu'on se demande si Kurayami ne se serait pas fait des films. Effervescence hormonale ou petit ami peut-être un peu trop spécial ? Allez savoir !

Enfin... Un des avantages avec Kaito, on ne s’ennuit jamais.

Kaito lui répondit par un sourire, avant de réfugier une nouvelle fois sa tête vers la nuque du brun, susurrant quelque chose à son oreille.

- Je suis heureux… D’être avec toi. Fit-il, d’une voix douce et chaleureuse, faisant fortement rougir son compagnon, gêné.

Comme si ça ne lui avait pas suffit, Kaito embrassa son cou en dessous de sa mâchoire, là où le brun était particulièrement sensible. Kurayami se demanda si celui-ci faisait exprès, jusqu’à ce que le bleuté resserre son étreinte pour emprisonné complètement son compagnon, ce qui ne lui déplaisait absolument pas. Il se sentait divinement bien, et ne changerait de position pour rien au monde tellement la chaleur de son amant et ses baisers étaient exquis.

Comblé, il leva la tête quand Kaito se recula en arrière et stoppa ses papouilles, au grand damne du chevelu brun. Celui-ci fixait la mer, les personnes présentes surtout les enfants de bas âges qui, pour s’amusés, faisaient des châteaux de sables ou se poursuivaient dans l’eau. Kurayami avait beau se remémorer son enfance, il n’était pas du genre à faire de telles activités à la mer, trouvant tout ceci dénué de sens et complètement idiot. Il fut coupé brutalement de ses pensées lorsqu’il vit le bleu se déshabillé jusqu’à se retrouver en bo...

………


…


En… BOXER DE BAIN ?!?

Kurayami se figea, ou du moins ses neurones. Le brutal changement de tenue de son compagnon le fit se bloquer complètement, jusqu’à ne plus pouvoir bouger un cil ou un bras. Il contemplait la vue qui lui était offerte : ce torse musclé finement, à la perfection, qui brillait sous les rayons du soleil ; Sa taille légère mais qui semblait forte quand même, possédant des proportions adéquats et surtout, les lignes tracées de son bas ventre se dessinant au dessus du rebord du vêtement. Si Kurayami était un vrai pervers, il lui aurait déjà sauté dessus pour l’embrasser fougueusement contre la roche brillante.

Il se réveilla quand il vit son t-shirt se soulever, s’envoler et s’écraser sur le sable à côté de lui. Se demandant quelle était la cause de ce phénomène étrange, il se tourna les joues pivoines vers Kaito qui, tout sourire, entreprit de lui enlever son pantalon pour que celui-ci rejoigne son pote le t-shirt. Une fois terminé, son chéri lui prit les mains et le fixa d’un air sérieux, chose qui était rare sur son visage où était affiché un air gamin en permanence. Méfiant, Kurayami se préparait au pire lorsque son amour lui dit, d’un air joyeux au possible…

- ON VA SE BAIGNEEEEER ? Cria t-il comme si sont amant était à des kilomètres de lui, lui cassant au passage un de ses tympans.

C’est là que Kura se dit que Kaito ne changerait jamais… Il resterait un éternel enfant dans sa tête alors qu’il possède dorénavant un corps d’adulte. Mais bon, ça ne lui faisait pas de mal de le voir comme ça, ça l’occupait au moins.

- Hum… Je ne sais pas… Y’a trop de monde encore… Avoua t-il d’une voix boudeuse, fixant les montagnes de cailloux gris à ses côtés. En plus, être au milieu des gosses quoi…

Cinq minutes passèrent, jusqu’à ce qu’il se sente porter par quelqu’un. Kaito l’avait prit dans ses bras en mode « princesse » et le dirigeait vers l’étendue d’eau devant eux. Voyant la distance qui les séparaient de la mer diminuée, Kurayami essayait en vain de fuir mais sans succès, son amant ayant beaucoup de poigne dans ce genre de situation.

- Kaito laisse moi par…

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il se retrouva dans l’eau, son derrière étant violemment rentré en contact avec le sable et les coquillages qui lui piquaient les jambes. Il sortit vite fait sa tête d’en dessous de l’eau, la douleur l’ayant fait lâcher le peu d’air qu’il avait eut le temps de stocker dans sa bouche.

- … Tir… Finit-il d’un air blasé, fixant le fou rire de son compagnon qui se roulait par terre tellement il riait.

Il leva la tête pour constater que, quand il avait sortit sa tête de l’eau, il avait emporté avec lui des algues qui s’étaient emmêlées dans sa sombre chevelure, expliquant ainsi la crise de Kaito lorsqu’il l’avait vu.

- Misère… Fit-il en soufflant, un air blasé installé sur son visage.

Puisque Kurayami avait l’air hésitant, Kaito pris les devants.

Eh oui ! Malgré les apparences, le bleu en avait dans les bras ! Transporter Kura dans ses bras comme une jeune mariée, arpentant la mélasse de sable chaud, évitant les plus gros coquillages ou autres obstacles n’était pas de la tarte. (Mal)Heureusement, Kaito avait pris l’habitude d’avoir des truks dans les pattes et il continuait de se ruer avec gaminerie vers les remous des vagues sans se préoccuper de son chéri qui, bien évidement, râlait et gigotait dans ses bras. Mais bouger n’était pas suffisant pour faire reculer Kaito, et Kurayami le savait pertinemment, sauf qu’étant buté de nature, il ne se laissait jamais faire.

-Kaito laisse moi par…

Simple détail : le jeune homme bleu aussi, était buté.

Il projeta alors son amoureux dans la mer avant même qu’il ne finisse de protester. L’hilarité secoua alors le garçon bleu en voyant la tête déconfite de son amant. C’était pas gentil, mais tant pis ! C’était drôle, et Kurayami lui pardonnerait… Ou pas. Et tout en sachant que Kurayami n’aimerait pas ça, Kaito se tordait de rire sans retenu.

-…Tir… crut bon de finir Kurayami la tête hors de l’eau.

Celle-ci allait et venait entre les pieds de Kaito qui, en relevant la tête vers Kurayami qui venait d’immerger, s’écroula au sol sous l’emprise de l’hilarité : des algues noires et visqueuses s’étaient logées dans sa tignasse noire, le faisant ressembler à une pieuvre ou à un humanoïde avec des tentacules pendants sur la tête. Le ténébreux maugréa, dépité.

-Misère…

Kaito s’approcha de son amoureux en essayant de calmer ses spasmes de rire, les larmes aux yeux. Il s’assit à côté de Kurayami dans l’eau et s’excusa.

-Désolé, vraiment, lâcha-t-il en souriant.

C’était dans ce genre de situation que Kaito regrettait de ne pas avoir un contrôle sur ses stigmates.

-Je vais te retirer ça, attend, poursuivit le jeune homme.

Kurayami se recula, légèrement méfiant, sait-on jamais, Kaito pourrait encore faire un truk tordu. Le bleu lui rappela avec une innocence donnée que s'il se laissait faire, il ne ressemblerait, d'une part, plus à un palmier aquatique et d'autre part, il n'attirerait plus l’attention des gosses environnant qui pourraient s'intéresser à une créature des mers sortit d'un mythe quelconque... Bref ! Kaito savait que l'indiscrétion n'était pas le fort du brun (il semble également inutile de préciser que Kurayami adorait le contact des mains de Kaito dans ses cheveux, mais que jamais il ne l'avouerait de vive-voix).

Kaito écarta donc avec douceur les plantes couleur d’encre, qui se différenciaient de la chevelure sombre rien qu’à la texture et aux reflets luisants. Après la tâche accomplie, il sourit à Kura.

-Voilà, c’est fini ^_^ .

Kura se retourna pour le remercier, avec un air un peu sinistre. Kaito se leva et allait tendre sa main pour relever son amant mais poussa un râle à la place. Le brun l’interrogea du regard, surpris. Le bleu baissa les yeux sur son pied gauche qu’il sortit de l’eau et regarda la paume. Il avait sentit quelque chose piquer son pied. Il grogna un juron de stupeur: la paume était entaillée et saignait. Il se recula au bord de l’eau avec équilibre pour s’y asseoir en évitant de mettre du sable dans la plaie. Il appuya au bord de la coupure pour en voir la profondeur. Aïe ! Cinq bons millimètres. Il devait y avoir une saloperie de morceau de verre, ou un caillou coupant. Soudain, il fronça les sourcils, il sentait la douleur seulement maintenant. Et même sous la vue de sa paume sanguinolente de rouge vif et de ses doigts tachés, il retint un gémissement.

-Cha fait maaaaaaal, souffla-t-il entre ses dents, en tenant son pied fermement.

- Désolé, vraiment.

Kaito, après s’être assis à côté de son amant dans l’eau, s’excusa à l’aide d’un de ses sourires enfantin. Bien qu’il essayait de le cacher, il était littéralement plié de rire mais était trahi par les spasmes qui parcouraient son ventre et ses épaules. Etant un jeune homme mature, Kurayami décida de ne pas bouder comme un enfant et de pardonner son copain, son intention s’est plutôt reportée sur ces espèces de tentacules verdâtres qui prenaient possession de son crâne et de sa chevelure.

- Je vais te retirer ça, attend... Fit Kaito d’une voix douce.

Comme s’il avait remarqué le malaise de sa moitié, il s’avança vers le ténébreux pour lui enlever les algues qu’il avait sur la tête. Méfiant, pensant qu’il allait lui faire un autre coup foireux, le brun recula par prudence pour se remettre quelques minutes plus tard à sa place, voyant que rien ne s’était passé (et aussi parce que Kaito à su se montrer très persuasif en abordant de bons arguments). Il retira les algues de la cascade onyx et les jeta dans l’eau un peu plus loin, Kurayami s’étant laissé endormi grâce aux massages des mains de son bien aimé dans sa chevelure, ce qu’il adorait par-dessus tout.

- Voilà, c’est fini ! S’exclama le bleuté avec un sourire doux et délicieux.

Kurayami se retourna, pour le remercié de son aide si précieuse, avec un air un chouia sinistre, sûrement à cause de la baignade forcée. Voyant se lever Kaito, le ténébreux le fixa d’un air d’incompréhension totale lorsque, pour l’aider à se relevé, le bleu lui prit la main et le souleva tout en poussant un gémissement plaintif. Après avoir poussé un juron, Kaito releva son pied et le retourna pour être face à sa paume, paume qui était habitée par une plaie saignante d’environs cinq millimètres.

Avec un équilibre qui était sûrement dû à un miracle, il réussit à s’asseoir au bord de l’eau tout en évitant le contact de sa plaie avec le sable chaud et fin. Tripatouillant sa plaie, Kaito grimaça légèrement de douleur en grognant.

- Cha fait maaaaaaal… Chuchota t-il d’une voix presque inaudible.

Kurayami resta un moment silencieux, mais savait que le bleuté se retenait pour ne pas gémir de douleur. Il souffla un petit « baka » à son attention juste avant de soupirer bruyamment et de le prendre dans ses bras comme s’il portait quelque chose de précieux et fragile. Il ne prêta même pas attention à la réaction de son amant et le déposa sur sa serviette délicatement, avant de déchirer un bout de son t-shirt.

- Doucement, rester au bord de l’eau était dangereux… T’aurais pu te faire mal avec l’eau salée ! S’expliqua Kurayami avant d’essuyer le sang de la blessure de Kaito avec le bout de tissu.

Il déchira un autre bout pour s’en servir de pansement, puis fini les soins de Kaito en lui offrant un baiser langoureux et rempli d’amour auquel son bien aimé répondit sans hésité. Ils ne pensèrent même plus aux autres personnes qui pouvaient être autour d’eux, seul eux comptaient et le fait qu’ils se sentaient magnifiquement bien. Malheureusement pour eux, le manque d’air devait toujours couper les bons moments comme celui-ci.

- Ca va mieux, Monsieur le vétéran ? Ironisa Kurayami en le serrant contre lui.

C’est qu’il l’aimait énormément son Kaito, et le voir blessé était une des choses qu’il haïssait le plus en ce bas monde.

Durant son parcours pour lutter contre la douleur qui se répandait dans son pied, Kaito crut entendre un "baka" tout inaudible de la part de Kura. Celui-ci le porta jusqu'à leur nid de plage. Il déchira un morceau de son t-shirt après avoir assis le bleuté, dans l'intention de nettoyer la plaie. Le grand brun dit à Kaito qu'il aurait pu se faire encore plus mal avec l'eau salée (qui est en soit, un désinfectant douloureux). Il arracha un second bout de t-shirt et pansa la plaie en attendant un vrai pansement.

Kaito admira sa plaie avec une moue boudeuse en s'imaginant boité pour deux ou trois jours, mais ça lui laisserait un petit prétexte pour coller Kurayami encore plus.

*....... Muahahaha <3 *

Et comme si celui-ci avait entendu ses pensées non-catholiques, il l'embrassa langoureusement, à ne plus pouvoir respirer, à oublier où ils étaient, ce qu'ils faisaient, à s'en foutre des autres. Le coeur de Kaito cognait entre ses côtes, il rougit en imaginant que son brun puisse l'entendre battre aussi fort.

- Ca va mieux, Monsieur le vétéran ?

Kaito tiqua à cette pique et au sourire moqueur de Kura malgré qu'il le serrât contre lui. Pour se venger, Kaito enlaça son cou, et approcha sa tête vers l'oreille du brun et passa sa langue sur le cartilage percé, puis saisit le lobe tendre entre ses incisives, le mordillant et l'humidifiant à sa guise. Il fut ravi de sentir un petit soubresaut de son cher et tendre et après satisfaction, répondit à sa question posée avec un joli sourire:

- Ca vaaaa. Euh... Mais... t'as craqué ton t-shirt...

Kaito pensa que la prochaine fois, il devrait mettre des nécessaires de premier secours dans leur sac.

- J'adorais ce t-shirt en plus, t'es qu'un gros nul de l'avoir déchiré pour moi. Baaaaaka !

Il se délaça de son chéri et après une seconde de réflexion à regarder autour d'eux, lui lança son propre t-shirt dans la tête, à moitié désénerver:

- Je te donne le mien.

Ca l'énervait un peu que Kura fasse quelque sacrifice pour lui. Le t-shirt n'était qu'un exemple. Déjà au collège, il avait redoublé exprès pour rester avec le bleu, malgré ses notes excellentes. Ca avait fait toute une histoire dans l'enceinte de l'établissement. Mais Kaito avait été tellement touché, que depuis, il se donnait corps et âme pour le brun et s'était promis de lui éviter d'autres sacrifices, insignifiants ou non.
Et il savait pertinemment que Kurayami était plus large d'épaules que lui et que ce n'était pas grand chose, mais il s'en fichait. Il comprendrait le geste... ou peut-être pas ?

Le jeune bleu finit par bouder dans son coin parce qu'il ne pourrait plus aller se baigner à cause de son pied. En voulant arroser Kurayami de force, il s'était lui-même blesser. Tel est pris qui croyait prendre.

- ... Fais chier.

Kurayami cru mourir de plaisir, la vengeance de Kaito étant une parfaite réussite. Le bleu avait décidé de torturer l’oreille de son partenaire, partenaire qui lui se transformait petit à petit en guimauve ramollie, d’où le soubresaut qui lui à échappé. Kaito, l’air ravi, se décida enfin à répondre à sa petite pique de tout à l’heure.

- Ca vaaaa. Euh... Mais... t'as craqué ton t-shirt...

Son t-shirt ? Ah, oui. Il l’avait oublié celui-là. Après un dernier regard pour le bout de tissus décédé, il reporta ses prunelles onyx vers son homme qui venait de reprendre la parole.

- J'adorais ce t-shirt en plus, t'es qu'un gros nul de l'avoir déchiré pour moi. Baaaaaka ! Râla t-il en brisant l’étreinte.

Frustré, Kurayami ne fit pas de commentaires. C’est vrai quoi, c’était qu’un simple vêtement parmi tant d’autres, pas de quoi fouetter un chat ! Mais bon, il n’avait pas eu le choix : c’était ça ou Kaito risquait de se chopper une infection on-ne-sait-comment. Ses pensées furent rompues par quelque chose qui rentra violemment en contact avec son visage, lui faisant perdre la vue pendant quelques secondes.

*… C’est la journée décidément !*

Il enleva la chose pour l’identifier, jusqu’à ce que ce soit Kaito qui l’éclaire sur le sujet.

- Je te donne le mien. Fit-il visiblement boudeur.

Il réprima difficilement un rire. Kaito était décidément le petit ami le plus adorable de toute la terre, et pour rien au monde il ne l’aurait énervé encore plus en riant, même s’il ne pensait pas à mal. Il saisit le t-shirt mais n’essaya même pas de l’enfiler : il était trop petit pour lui et risquait de le tuer comme son compatriote quelques instants plus tôt. Il décida de nouer les manches de l’habit autour de son cou, histoire de faire plaisir au bleu en lui montrant qu’il pouvait quand même le porter, puis fixa à nouveau sa moitié.

- ... Fais chier. Finit par lâcher celui-ci, grincheux.

Kurayami remarqua que celui-ci fixait l’étendue bleuté et verte avec envie, pour aussitôt reporter son attention sur sa blessure d’un air déçu. Le brun ne mit pas longtemps à comprendre le problème, arrivant à lire les moindres sentiments de Kaito dans ses yeux depuis maintenant deux ans. Il le prit de nouveau dans ses bras comme source de réconfort.

- Fait pas cette tête… On reviendra ici un week-end et cette fois, tu feras plus attention, d’accord ? Proposa le ténébreux avec un léger sourire rempli de tendresse.

Il n’attendit même pas la réponse de son compagnon, s’affairant à embrasser le coin de son œil, sachant qu’il adorait ça et que ça pouvait le remettre de bonne humeur, chose qui semblait parfaitement fonctionner jusqu’à présent. Enivré par le parfum sucré que dégageait Kaito, il ne put s’empêcher de balader ses lèvres dans son cou, jusqu’à ce qu’il cède à l’envie de lui faire un suçon. Le soupir s’échappant de la bouche de sa victime lui indiquait qu’elle n’était pas contre, et lui fit perdre la tête pendant un instant.

- Je suppose que tu ne boudes plus, maintenant… Susurra le brun à son amant d’une voix douce, sans pour autant paraître sensuelle.

Satisfait de son œuvre –à savoir une jolie trace rouge et violette dans le cou de Kaito-, il reporta son attention sur la mer, puis le ciel. Le soleil allait bientôt se coucher, ce qui signifiait que sa journée avec Kaito allait se terminer.

*Plus que deux heures… Je déteste quand le temps passe aussi vite.*

Il laissa s’échapper un soupir, puis resserra sa prise sur Kaito. Il réfléchissait sur ce que lui et le bleu pouvaient bien faire pendant ce temps, triturant sa cervelle au maximum. Ne trouvant rien, il était quand même sûr d’une chose.

Il souhaitait que ces moments avec Kaito durent indéfiniment.

C’était par ce genre de détail que Kurayami faisait craquer Kaito : il avait remarqué que le plus jeune était plus que déçu de ne pas pouvoir retourner à la mer (ce qui prouvait que Kurayami avait l’œil sur lui –ou le matait -) et l’avait consolé en lui assurant une nouvelle virée à la plage un prochain week-end. Avec la rentrée, les cours… Ce serait plus qu’agréable comme excuse pour se détendre.
Sans qu’il ait le temps de répondre à sa proposition, le brun aux yeux vairons entreprit une douce torture : d’abord le baiser papillon aux coins de l’œil et s’attaque à fouiner jusqu’à son cou, plaqua ses lèvres sur la peau blanche de Kaito et mordilla, suça la peau pour laisser une trace violette et rougit par la passion. Le bleu gémit en sentant une vague de désir venant de son tyran l’attiser et lui tendre la main lorsqu’il dit de sa voix chaude :

- Je suppose que tu ne boudes plus, maintenant…

Parfois Kaito se demandait si Kurayami faisait exprès de le séduire. Sa voix. Ses mains. Ses lèvres. Ses yeux. Son odeur. Ses gestes. Tout le rendait fou chez lui. Il ne se voyait pas sans lui aujourd’hui. Il était devenu nécessaire et dépendant de son brun.
Kaito sentit Kurayami porter son attention sur les alentours, la surface des eaux, le ciel, en essayant de deviner ce à quoi il pensait. Il eut alors son idée lorsque son amoureux soupira en comprimant encore plus le bleuté entre ses bras. Levant la tête vers lui, il remarqua son air pensif et un rien soucieux.

*Le temps qui passe ?*

Le cadet caressa de sa paume dans un mouvement affectif la joue de Kura. Il se vengerait plus tard pour le suçon. Quoique… Une idée lui vint. Une idée qui les occuperait pour un petit temps.

- Eh Kurayami ?

Le bleuté se dégagea de l’étreinte du brun somnolant dans ses pensées et, de nouveau les yeux pétillants d’excitation, proposa son idée d’un trait et avec son enthousiasme habituel:

- Et si j’te mettais d’la crème solaire ? T’as beau être le plus bronzé de nous deux, t’es le plus sensible (ou pas) UwU Dis oui, dis oui, ça te fera un massage en pluuuus ! C’est oui ? Merciiiiiii Kura !

En réalité Kurayami n’eut pas le temps de répondre, Kaito avait faussé sa réponse. Ca n'était -presque- pas un prétexte pour le toucher, lui changer les idées, ou pour se venger du suçon. Il fit s’allonger le brun sur le ventre sur sa serviette de plage et avec malice, s’assit à califourchon sur ses fesses, un sourire joueur voir coquin collé sur la face. Il attrapa le tube de crème blanche et dessina deux yeux et une grande bouche souriante sur le dos halé de son tortionnaire qui frissonna sous le contact froid du cosmétique.

- T’as le dos qui sourit °w° krkrihihi, taquina Kaito avant de commencer son massage improvisé et d’effacer son gribouillage.

Il commença par masser les trapèzes en haut des épaules, passant ses deux pouces sur la nuque, redescendant sur les épaules dessinées et devinant la forme des muscles contractés qu’il allait frictionner ensuite. Il sentit que les trapèzes du brun étaient un peu trop fermes et décida de le taquiner encore un peu :

- Détend toi Kurachou…, souffla-t-il en se baissant au niveau de son oreille, avec une voix mielleuse.

Le brun se crispa encore plus et Kaito s’esclaffa sous la réaction. Il eut un moment guimauve dans sa tête en se disant qu’il aimerait que ces moments durs toujours. Il termina son rire par un soupire accompagné d’une esquisse enjoué, avec une nostalgie futuriste (ne cherchez pas à comprendre le sens de ce groupe de mots).

Reprenant son tracé sur les muscles dorsaux, il fit naviguer ses mains sur les omoplates, appuyant sur les sous-épineux puis frôla ses côtes et les muscles dorsaux latéraux dont il détendit la structure d’une caresse perfectionniste. On pouvait croire que Kaito était un vrai amateur du massage, mais en réalité, il connaissait juste bien le corps de Kurayami. Et peut-être suffisamment l’emplacement des muscles pour savoir où lui faire du bien.

Le beau brun se détendait et ses membres semblaient fondre et devenir aussi tendre que de la chair crue fraîchement découpée (oui vive la comparaison). Après plusieurs frictions sur les latéraux et le long des cervicales, il descendit vers sa chute de rein, positionna un pouce dans chacun de ses creux de reins et pressa en un arc de cercle pour revenir sur son précédent tracé. A ce niveau là du corps de Kurayami, Kaito eut une nouvelle pulsion.

Cette espèce de chaleur dans son ventre le rendait bizarre et ses pensées se brouillaient. Il cligna des yeux plusieurs fois et tenta vainement de reprendre ses esprits. Son cœur cognait vraiment fort dans sa poitrine. Il laissa glisser en suspens ses mains sur le dos de son amoureux, jusqu’à ce qu’elles ne produisent plus d’effleurements savoureux. Un profond bug s’empara de sa raison. Il se retenait tellement malgré ses envies, il n’osait pas encore. Et ils avaient essayé !
Le jeune homme aux cheveux bleus inspira doucement et expira.

*C'est presque douloureux d'aimer et de désirer quelqu'un comme ça...*

Sans trop savoir pourquoi, Kaito se mit à caresser doucement la joue du brun, qui mit du temps à remarquer son geste vu qu’il s’était trop perdu dans ses pensées. Il savoura, semblant tellement repartir dans ses pensées qu’il ne faillit pas entendre son compagnon l’interpelé.

- Eh Kurayami ? Et si j’te mettais d’la crème solaire ? T’as beau être le plus bronzé de nous deux, t’es le plus sensible UwU Dis oui, dis oui, ça te fera un massage en pluuuus ! C’est oui ? Merciiiiiii Kura ! S’exclama d’une traite Kaito, ne laissant même pas le temps de répondre à Kurayami.

Sans même avoir le temps de protester ou quoique ce soit, Kura se retrouva allongé sur le ventre, Kaito assis sur son fessier. Autant dire qu’il était affreusement gêné, premièrement avec le contact plus que rapproché de Kaito assis sur lui, puis deuxièmement de l’affichage qu’ils offraient indirectement aux gens de la plage. Il avait envie de s’enfoncer la tête dans le sable, et cette envie se sentait renforcée puissance mille lorsque Kaito dessina un visage souriant dans son dos.

- T’as le dos qui sourit °w° krkrihihi…

*Okay… J’ai définitivement envie de m’enterrer dans le sable. En plus j’ai pas confiance en la suite…*

Et il avait raison. A peine le massage du bleu commencé, Kurayami se sentait partir. En plus d’être relaxant, son traitement était tout simplement divinement bon, à s’en rouler par terre. Cependant, même s’il était entrain de perdre la boule, il n’arrivait pas à complètement se détendre et restait donc crispé, sûrement parce qu’il craignait un coup foireux de la part de sa moitié. Coup foireux qui n’avait pas tardé à venir d’ailleurs. Sous un élan d’affection –ou plutôt de pur sadisme-, Kaito avait entreprit de murmurer à voix douce et sucrée près de son oreille :

- Détend toi Kurachou…

*Attend… Me détendre ? MAIS COMMENT TU VEUX QUE JE ME DETENDES COMME CAAAA ? J’ai presque envie de faire une prière de la capote pour ne pas me TENDRE justement… Ah, ça y’est… Mon esprit devient malsain TOT ! Je suis fini, mon dieu…*

Le pire, c’est que ça faisait marrer le bleu de voir son petit ami torturé physiquement et mentalement ! Et il est où l’amour là dedans ? Les belles paroles, le champ de fleurs où ils courent tous les deux en tenue d’Adam ? N’y a-t-il donc plus que du sadisme en Kaito ?! Punaise, il avait encore plus envie d’se noyer dans la mer maintenant.

*Et voilà qu’il reprend son massage… Ahhhhrg.*

Il n’en pouvait vraiment plus, son visage était aussi rouge que l’on aurait cru qu’il s’était prit un coup de soleil en restant des heures exposé sans parasol. Et les picotements en bas du ventre n’arrangeaient pas la situation pour un sou. Il était à présent super détendu, savourant les caresses de Kaito sans pour autant y perdre la tête, même s’il s’avère que c’est une tâche bien difficile dans la situation actuelle… Ses esprits se calmèrent lorsqu’il sentit les gestes de Kaito se faire de moins en moins présents, jusqu'à se transformer en fines caresses comme s’il le chatouillait gentiment.

- K… Kaito ? Articula difficilement le brun.

Pas de réponse. Le bleu semblait déconnecté de la vie réelle et bloqué dans son monde imaginaire. Kurayami décida de ne pas abandonner, puis se retourna pour se retrouver allongé sur le dos, Kaito toujours assis sur lui sauf que, à ce moment là, il était assis sur son bassin. Son bassin.

*Je me hais. Oh, et puis merde !*

Kurayami céda à la tentation, puis attrapa les épaules du cadet avec ses mains (et non avec ses pieds, haha ce serait con !) jusqu’à l’approcher encore plus de lui, de son visage et surtout, de son corps, qui était maintenant collé à celui du bleu. Sans vraiment réfléchir, il enroula ses jambes autour du bassin de son amour, puis lui souffla à l’oreille:

- T’as gagné, j’abandonne. C’était de la torture. T’utilise des moyens déloyaux. Et tu sais c’est quoi le pire ? C’est que ça marche. Tu me fais perdre la tête, au point de me faire faire des trucs que je n’aurai jamais fais d’habitude devant autant de monde, mais je m’en fous. Je m’en fous parce que maintenant, ce qui compte réellement pour moi, c’est toi. Toi et personne d’autre. T’es devenu mon monde. Mon univers. Mon oxygène. J’ai besoin de toi. Et tu sais ce qui me fait rire ? C’est que je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça maintenant… A croire que tu m’a bel et bien rendu fou. Je suis fou de toi, Kaito.

Et il l’embrassa. Un baiser doux, un baiser remplis d’amour, de ses sentiments. Il ne s’était jamais vraiment déclaré de la sorte, mais cette fois il en avait eut envie, rien que pour prouver au bleu que lui aussi lui faisait de l’effet, qu’il avait lui aussi envie de le faire, mais pas maintenant. Là maintenant, il avait surtout envie de lui prouver qu’il l’aimait. Il rompit le baiser, à contre cœur, avant de lui souffler timidement à l’oreille :

- Je t’aime.

Soudain, Kurayami se retourna sur le dos, ce qui fait que Kaito se retrouva la face frontal de son bassin… sur son bassin. Le bleu ignorait si c’était pour éviter la gêne de la position mais Kura l’attrapa soudain vivement par les épaules pour l’enlacer. Le terme « câlin » serait trop peu fort pour dire que c’en était un. Ils étaient en ce moment même tellement proches. Kaito s’empourpra comme une des plus rouges des roses sous le contact de leur buste et espéra que son amoureux ne sentirait pas les battements de son cœur. Ca n’était pourtant pas la première fois qu’ils se câlinaient ainsi. Peut-être était-ce la cause du lieu, du public, de ses précédentes pensées ? Visiblement pris d’une de ces pulsions que le bleu contenait, Kurayami l’emprisonna entre ses jambes.

*Bordel de… Quand j’pense que moi j’essaye de me retenir devant tout ce monde et que lui il craque… Je l’ai… cherché en même temps…Ah…Kurayami…*

Kaito avait l’impression de sentir les lèvres du chevelu partout sur son visage, dans son cou et ses mains frôler ses côtes, ses hanches et glisser le long de son dos.

*… Gnnnnn… Ca fait beaucoup de mains partout… *

Le souffle court et tandis qu’il se demandait s’il allait tourner de l’œil, le brun lui murmura à l’oreille de sa voix voluptueuse, comme pour l’empêcher de s’écrouler sur lui :

- T’as gagné, j’abandonne. C’était de la torture. T’utilise des moyens déloyaux. Et tu sais c’est quoi le pire ? C’est que ça marche. Tu me fais perdre la tête, au point de me faire faire des trucs que je n’aurai jamais fais d’habitude devant autant de monde, mais je m’en fous. Je m’en fous parce que maintenant, ce qui compte réellement pour moi, c’est toi. Toi et personne d’autre. T’es devenu mon monde. Mon univers. Mon oxygène. J’ai besoin de toi. Et tu sais ce qui me fait rire ? C’est que je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça maintenant… A croire que tu m’a bel et bien rendu fou. Je suis fou de toi, Kaito.

Et Kurayami agit correctement en embrassant Kaito, parce que celui-ci ne savait pas quoi répondre. Et là, le bleuté crut qu’il rêvait. Le baiser l’aspirait dans une espèce de paradis où tout est doux, tendre, tiède, agréable et où les paroles du beau brun se répétaient en un écho infernal.

« Tu me fais perdre la tête. »
« Toi et personne d’autre »
« Mon univers. Mon oxygène. J’ai besoin de toi. »
« A croire que tu m’a bel et bien rendu fou. Je suis fou de toi, Kaito. »

Tout était noir sous ses paupières fermées, alors qu’il fourra sa main dans la longue chevelure brune et la remonta contre la nuque si tentante à caresser. Une passion folle allait et venait entre eux, telle une connexion instantanée et sans bug (c’est bien une geek qui écrit. Voilà j’ai tout cassé xD), et malheureusement, le rêve espéré sans fin fut rompu.

Kaito eut simplement le temps de rouvrir les yeux et de voir la tendresse et l’amour luire dans l’onyx et du rubis en face de lui, avant d’entendre un :

- Je t’aime.

Soufflé à son oreille.


* … OMFG !! *


Les yeux d’abord écarquillés, il inspira et expira comme s’il reprenait sa respiration après avoir été en apnée, bouche grande ouverte. Kura resta penché sur son oreille et Kaito en profita pour laisser tomber sa tête contre son épaule. Un sourire passa sur le visage du cadet bleu, vite brouillé par des larmes audacieuses qui brisèrent le peu de fierté qu’il avait. Dans le creux de l’épaule de Kurayami, il était caché et ses mèches couleur fond de piscine en plus foncé (il est 2:27, je suis fatigué u_u) aidait à cacher sa honte.

Il fut pourtant vite trahi par un sanglot et un soubresaut. Kaito se redressa vivement avec la pensée du « autant se montrer et assumer », yeux plissés et bouche crispée, il fixa le brun avec une espèce de colère. Celui-ci semblait hésitant. C’est sur qu’il ne devait pas s’attendre à une telle réaction… Mais c’était Kaito quoi. Du genre imprévisible.

- TU M’ENERVES ! hurla-t-il, la morve au nez, les yeux dégoulinants au sel. T’es qu’unn, unn..hinhin… TT0TT

Il ne pouvait terminer ses phrases sans que les sanglots reviennent et que sa bouille en colère soit repeinte au chagrin.
Chagrin ? Ca n’en était pas un. Il pleurait parce qu’il était heureux. Parce que c’était unique, tellement rare et si soudain. Et le pire c’est que c’est sous une pulsion.

Kaito avait cherché Kura en le taquinant, s’il avait su qu’il se prendrait cette grosse déclaration dans la gueule, il aurait fait des taquineries plus souvent. Ou pas.

*Conservons la rareté.*

- Vous faites chier Kurayami Len.

Il essuya les larmes qui glissaient dans son cou et sur ses joues et tenta vainement de se calmer. Il baissa la tête, rougit sous l’énervement, la honte et la joie qu’il ressentait. Il ferma ses mains en poings en réalisant l’énonciation précédente.

« Je t’aime. »

C’est super con comme phrase, mais qu’est ce que ça fait plaisir. Surtout si c’est dit par la personne qu’on aime.
Kaito releva la tête lentement, les yeux brillants et tout émoustillés, les joues cramoisies et passa du rouge au noir, du noir au rouge. Il avait eu du mal à s’habituer à ça la première fois qu’il avait rencontré Kurayami, et s’était mis à la place de ceux qui le regardaient lui, et ressentait enfin le trouble du « Quel œil regarder ? ». C’était peut-être ce qui les avait rapprochés en un sens, leurs yeux.

- GROUUUUUUUUUU !! surprit Kaito en sautant au cou de son brun qui bascula en arrière. Je peux plus me passer de toi maintenant, alors je sais que c’est une connerie de dire ça, mais si tu veux te barrer loin de moi, t’y arriveras pas, parce que je suis la pire sangsue qui existe, héhé, tu le sais hein ? demanda-t-il en claquant des dents. Quitte à t’enchainer, si c’est pour être avec toi, je le ferais. C’est fou je sais, mais t’es pas le seul fou ici, on l’est tous les deux. Je t’aime. Je t’aime…

Ces derniers mots furent soufflés et pour cause, le trop plein d’émotions revint au gallot et Kaito refusait catégoriquement une nouvelle crise de larmes. Naméoh, ça suffit d’être sensible comme ça !

Il se souleva sur mains, paumes de chaque côté de la tête de Kurayami. Si on résumait la position : Kurayami est sous Kaito, celui ci au dessus entre ses jambes, soutenues par ses bras. Ho-ho-ho.
Et le bleu l’observa. Il pourrait l’observer, le détailler, le découvrir et redécouvrir à l’infini. Il ne se rassasiait jamais assez de lui. Il se baissa lentement et toucha du bout des lèvres les autres, ouvrit sa bouche et donna un petit coup de langue à la suite.

*Quelle invitation indécente je fais *

S’en suivit un autre baiser encore plus langoureux et passionné, où tout était oublié, sauf eux et leur bulle de bonheur et d’amour. Eux et leur connexion instantanée et sans bug. Kaito eut encore plus envie de lui, et c'est probablement sa politesse naturelle défiant toutes les lois de la décence qui le retenait à ce moment là.

*Toi et moi et puis c’est tout.*

L’ainé avait passé ses bras autour du cadet pour resserrer leur étreinte, mais soudain celui-ci se redressa, en cassant carrément tout.

- BON ! You’re so delicious, but I want an ice creaaaaaam ! °\(>o<)/°

…

Sans commentaire. Kaito « childhood » is back. Ou alors il était devenu vraiment fou ?

Dans tous les cas, on sait qui en est l’heureuse cause.




[HJ : j’ai pas relu et il est 3h10, ça fait 4 pages sur word, donc bonne nuit et pardon pour les horribles fautes ou conneries. I hope it's okay anyway Je ferais pas des post longs comme ça tous les jours O_O ]

Semblant avoir apprécié la déclaration soudaine du brun, Kaito se réfugia contre son épaule en souriant. Kurayami pu sentir quelques secondes plus tard des larmes s’échapper des yeux du bleu pour s’abattre contre sa peau caramélisée, puis vint ensuite des soubresauts difficilement contrôlés.

*Et merde, il chiale maintenant… J’espère que c’est des larmes de bonheur, sinon c’est définitif j’demande à n’importe quel groupe de mômes de cette plage de m’enterrer dans le sable !*

Kaito se redressa soudainement pour lui faire face, les larmes dégoulinant sur ses joues rosies et sa bouche crispée qui contenait surement des hoquets. Il semblait en colère. En colère ? Après s’être reçu une telle déclaration dans la face, avec en prime un super bisou d’amoureux comme dans ces films débiles d’amour à l’eau de rose ? Si Kurayami n’était pas déjà habitué à ce genre d’attitude de la part de Kaito, il se serait déjà mis à lui sortir une réplique cinglante. Chose surprenante, c’est sa moitié cette fois-ci qui lui sortit une réplique déconcertante tout en hurlant:

- TU M’ENERVES ! T’es qu’unn, unn..hinhin… TT0TT…

Il ne pu terminer sa phrase correctement, celui-ci étant partit dans des sanglots tout en ayant de la morve qui dégoulinait de son nez. Kurayami, à ce moment là, aurait apprécié de ne pas avoir oublié d’amener un appareil photo pour garder ça en souvenir et taquiner son amant plus tard, mais après mûre réflexion il abandonna l’idée, trouvant qu’il avait déjà assez enquiquiné le bleu pour aujourd’hui.

*Pourtant c’est dommage, il est tellement mignon, là > <*

Comme si le bleu avait lu dans ses pensées, il s’exclama avant de s’essuyer le visage:

- Vous faites chier Kurayami Len.

Le ténébreux étouffa un petit rire tandis que son homme s’essuya le visage avec ses bras, pour ensuite baisser sa tête rougie sans doute par la joie, et la honte d’avoir craqué devant autant de monde. Ca, c’est sûr, Kaito lui fera payer, le connaissant bien lui et sa façon d’agir. Il leva soudain la tête vers le chevelu, fixant ses deux prunelles l’une après l’autre pendant un petit moment, jusqu’à ce que celui-ci se jette à son cou avec son cri de guerre fétiche qui ressemblait plus à une sorte de « GRAOUU ». Le bleu avait usé d’une telle force que Kurayami se sentit basculer vers l’arrière, pour atterrir une nouvelle fois le dos contre sa serviette, sous son partenaire.

*Et rebelote ! Mais bon sang, c’est pas censé être l’inverse ? Moi sur lui ? Quel profiteur !*

Soudain Kaito reprit la parole, semblant avoir calmé ses spasmes et ses pleurs.

- Je peux plus me passer de toi maintenant, alors je sais que c’est une connerie de dire ça, mais si tu veux te barrer loin de moi, t’y arriveras pas, parce que je suis la pire sangsue qui existe, héhé, tu le sais hein ? Fit-il en claquant des dents, avant de reprendre. Quitte à t’enchainer, si c’est pour être avec toi, je le ferais. C’est fou je sais, mais t’es pas le seul fou ici, on l’est tous les deux. Je t’aime. Je t’aime…

Tout en disant ça, le bleu semblait lutter pour ne pas pleurer de nouveau devant son chéri, chéri qui sourit sous la tendre déclaration de Kaito. Oui, bon, fallait avouer qu’il avait flippé au passage du « quitte à t’enchainer », se voyant déjà enchainer à un lit sans savoir pourquoi. Après une bonne dizaine de claques mentales, Kurayami remarqua que cette fois-ci, Kaito s’était relever sur ses bras et que leurs têtes étaient désormais éloignées de plusieurs centimètres.

*Putain par contre monsieur ne daigne pas bouger son adorable arrière train de mon bassin ! A croire qu’il veut vraiment m’emmerder à son tour ? Possible, après tout Kaito est tellement imprévisible…*

Tandis que Kaito n’avait fait que l’analyser du regard pendant son monologue intérieur, celui-ci décida de passer à l’action en se baissant avec lenteur vers son visage, pour toucher du bout des lèvres celles de son compagnon, avant de le provoquer en les léchant ensuite d’une manière sensuelle.

*…Alerte rouuuugeeeeee, alerte rouuuuuuuuuuge ! Le niveau de résistance est en forte chuuuutee ! Alerte rouuuuge !*

Et puis merde, Kurayami céda.

Ils s’embrassèrent avec passion, quittant une nouvelle fois la plage et ses habitants pour retourner dans leur refuge, leur bulle, leur monde à eux. Leur envie était grandissante à chaque moment que le baiser s’intensifiait, mais ils se retenaient tous les deux, ce n’était pas le bon moment. Pas encore. Il faut être patient, et ils le seraient. Ils ne voulaient pas rater leur première fois après tout.

Kurayami avait enserré ses bras autour du cou du cadet lorsque celui-ci décida une nouvelle fois de se relever, brisant l’étreinte et le baiser. Et une douche froide pour Kura, une !

- BON ! You’re so delicious, but I want an ice creaaaaaam ! °\(>o<)/° S’exclama Kaito qui était revenu dans son mode « gamin », douchant une nouvelle fois Kurayami comme s’il s’était prit toute la mer en pleine gueule.

*Donc, si j’ai bien compris… Monsieur joue à m’allumer pour ensuite me refroidir d’un coup… Misère.*

Blasé, Kurayami se releva en se massant le dos, dos qui était endolori du au plaquage précédent du bleu. Il lâcha un soupir en fixant le visage rayonnant de Kaito, qui attendait impatiemment sa réponse. Alors comme ça monsieur voulait une glace, maintenant ? Bah, il lui devait bien ça ! Après tout, il l’avait fait pleurer devant tout le monde alors il méritait d’avoir du réconfort… Même si le brun trouve qu’il en a déjà eu assez.

- D’accord, d’accord. Je vais te l’acheter ta glace… Se résigna le brun avant de reprendre. Ahlala, t’en a de la chance d’avoir un petit ami qui s’occupe aussi bien de son chéri uwu !

Après la claque qu’il s’était pris tout à l’heure, il avait bien le droit de craner un peu non ? Surtout que ce n’était pas dans ses habitudes. Sous le regard blasé de Kaito, le brun se releva complètement puis épousseta son maillot plein de sable, avant de se masser la nuque et de secouer sa chevelure corbeau, elle aussi remplie de sable. Il se baissa à nouveau pour farfouiller dans son sac puis sortit son porte monnaie et un élastique, avec lequel il noua ses cheveux en une queue de cheval haute, laissant ses deux mèches fidèles coller chacune de ses joues. Il se retourna vers Kaito, qui n’avait pas l’air d’avoir perdu la scène d’une seule miette.

- Un problème Kaitounet ? Fit-il en se rapprochant, léchant avec sensualité le bout du nez de Kaito, pauvre victime. Dépêche toi, tu la veux ta glace ou pas ?

Et il l’entraîna vers le marchand de glace en lui tenant la main, ignorant les regards attendris, moqueurs, dégoûtés et parfois haineux pour certaines personnes de la plage.

*Surement des pauvres cons d’homophobes.*

Il passa devant eux en les fixant d’un air provocateur, voire avec un regard noir digne d’un meurtrier/assassin, au choix. Jamais il ne s’écraserait devant eux, et surtout il n’aurait jamais honte d’embrasser ou d’enlacer Kaito devant ce genre de personnes, après tout s’ils sont pas contents, qu’ils aillent se faire voir ailleurs. Malgré tout il décida de détourner son regard vers le stand de glace, histoire de ne pas gâcher son humeur actuelle et d’inquiéter Kaito (même si celui-ci le connaissait bien, et avait remarqué qu’un truc clochait). Arrivé devant le stand, il lâcha a contre cœur la main de son bien aimé puis s’accouda sur le comptoir pour prendre la commande.

- A quel goût tu veux ta glace, mon amour ? Fit-il en profitant que le marchand soit occupé à d’autre chose au fond de son magasin.

Kurayami n’était pas habitué à appeler Kaito comme ça devant les gens, le connaissant bien il savait que le bleu serait gêné, il a donc profité de l’absence du vendeur. Les rougeurs sur les joues du cadet lui montraient que ça ne le dérangeait pas plus que ça, et tant mieux. Voir le visage de Kaito ainsi le calmait grandement.