*Une belle journée en perspective, le soleil se dressait par dessus les grands immeubles de la ville. Tout semblait calme, une vague de chaleur venait de frapper la ville, les habitants restaient cloitrés chez eux, à l'ombre, les fenêtres de leur maison grandes ouvertes, ils espéraient capter une légère brise, mais actuellement, elle était inexistante. Mais un jeune garçon, habillé de blanc parcourait les rues chaudes de la ville, un pas léger mais rapide, il errait comme un fantôme sur le sol de goudron. Sa course se stoppa au niveau d'un distributeur de boissons *Merde...j'ai pas de monnaie...* Akira fit alors quelque chose de très stupide, il saisit la machine et la renversa, la vitre en verre se brisa, et les canettes se répandirent sur le sol dans des bruits métalliques, *Quelle idée de mettre des vitres en verre aussi...*. Le jeune homme reprit son chemin, un canette de Coca-Cola à la main.
*Akira s'avançait maintenant vers ce qui semblait être un lycée, les murs d'enceinte étaient couverts de graffitis, le garçon en blanc avança vers l'entrée tandis que des jeunes, qui avançaient dans la même direction que lui, fumaient. Akira continua s'en leur adresser un regard, mais les adolescents le rattrapèrent et lui barrèrent la route, le plus grand d'entre eux s'adressa à Akira d'une voix autoritaire :
-"T'es qui toi ?"
-"Sa changera quoi de savoir qui je suis, maintenant poussez-vous" dit le jeune homme d'un ton calme.
-"Tu te prends pour qui là ?!" répondit l'adolescent en face de lui.
-"Vas-y, fracasse le ce minable!" l'encouragea un autre.
*Le chef de la bande approuva d'un hochement de tête et leva le poing, il l'abattit sur Akira, la main de type se retrouva bloquée dans la main du jeune homme et ce dernier le tira en arrière, son attaquant se retrouva penché en avant et Akira lui mit un violent coup de genoux dans le ventre, sur ces entrefaites, Akira reprit son chemin, les autres adolescent le laissèrent partir, encore impressionné que leur chef ce soit fait battre si facilement. Akira traversa le portail en fer et s'approcha du bâtiment principal, la peinture qui recouvrait les murs partait en morceaux. Mais dans le hall, quelqu'un l'attendait...