[Jour d'arrivée] Emmenagement

Les deux jeunes gens s’éloignaient de la petite bâtisse. Leur chambre étant réservée, il leur fallait maintenant s’y rendre et installer leurs affaires.

Sur le chemin, la jeune femme remercia inutilement Heïko, pensant que celui-ci venait de payer la totalité de la réservation.
- Ta réservation à déjà dû être payée puisque tu bénéficiais déjà d’une chambre la nuit dernière, tu es sûre que tes parents n’ont pas envoyés les formulaires directement à l’administration? J’ai juste payé ma partie, désolé…

Tout en discutant, ils parvinrent dans l’internat, circulant avec maladresse dans les couloirs étroits, traversant les paliers et parcourant quelques escaliers.

- Deuxième étage, chambre 208, nous-y voilà!

L’adolescent déposa à nouveau ses sacs, saisissant la clef de la chambre. Celle-ci glissa sans un bruit dans la serrure puis après quelques mouvements de poignets et quelques cliquetis mécaniques la porte s'ouvrit sous les yeux des deux lycéens.

- Après toi!

Arya entra dans la pièce tout en remerciant Heïko. Elle laissa le sujet de l'argent où c'était et verrait ça avec sa mère. Elle n'avait pas vraiment à gérer les problèmes d'argent pour la simple raison que sa famille n'en avait pas alors elle n'y connaissait pas grand chose malgré ses 18 années. Et elle ne souhaitait pour rien au monde s'en soucier.

La demoiselle se dirigea directement vers l'armoire et déposa son sac devant. Tout en l'ouvrant, elle dit:

- Choisis le lit que tu souhaites, je prendrais l'autre. Je vais ranger mes affaires, je vais essayer de prendre le moins de place possible, t'as plus de sacs que moi et puis j'habite en ville, j'ai vite fait d'aller chercher des affaires ou d'en déposer.

Sur le dessus de son sac, il y avait diverses affaires scolaires qu'elle mit à terre pour le moment, en dessous venait le pyjama, une simple chemise de nuit noire un peu courte - elle n'avait pas pensé partager la chambre avec garçon, serviette et autre affaire de bain, puis les habits en eux-même, dans diverses matières dont on sentait la qualité et dont la coupe définissait un style tout à fait en accord avec ce qu'on appelle une crise d'adolescence, dans laquelle Arya était depuis à peu près ses douze années et dont elle ne voulait pas sortir au vue de l'autorité dont ses parents arrivaient à faire preuve envers elle, c'est à dire qu'il ne faisait que la changer de lycée, son père étant trop occupé avec les affaires diplomatiques franco-japonaises et sa mère étant totalement dépassée par la situation.

Quand elle eut ranger trois tenues et les affaires de bain, elle sortit un sac à dos dans lequel elle fourra une dizaine de feuilles à carreaux, une trousse et quelques bouquins de cours. Son sac était prêt pour le lendemain.

Le jeune homme entra à la suite d'Arya, en profitant pour observer l'étudiante de dos.

Une salle de taille satisfaisante apparut sous leur yeux. Deux lits étaient installés à la perpendiculaire d'un même mur., quelques meubles comblaient la pièce ainsi que deux grandes armoires.

Arya s'installa devant l'une d'elle et commença à vider son sac.

- Bien, je vais choisir ce lit! Lâcha Heïko en jetant ces sacs sur les couvertures.

Le lycéen ôta sa veste, légèrement échauffé par la chaleur de la chambre et la proximité étroite de l'adolescente.

Lentement, Heïko ouvrit ses sacs, rangeant ces vêtements avec soin.

- Nous voilà enfin installé!Lança t-il en riant.

Arya se releva et fit face à son colocataire pour lui dévoiler ses dents éclatantes. Elle était visiblement ravie de ce changement de chambre. Elle avait remarqué les joues rougissantes d'Heiko et remarqua aussi qu'il faisait un peu chaud.

- Ca te dérange si j'ouvre la fenêtre, pour nous aérer un peu...

... l'esprit, ajouta-t-elle en pensées.

Elle n'attendit pas sa réponse et après avoir enlevé un pull léger, elle entrouvrit la fenêtre pour laisser passer un filet d'air qu'elle inspira avec plaisir et qui lui rosit à son tour les joues.

Elle alla s'asseoir sur lit en tailleur et regarda Heiko. Elle ne savait pas trop quoi dire mais elle avait un regard franc et ne se gêna pas pour détaillé le visage du jeune homme.

Le jeune homme se sentait légèrement à l'étroit, la chambre paraissait assez vaste, mais ils eurent vite fait de faire le tour.

Une chambre, un cabinet et du mobilier...

- Quel intimité... On va être serré...

Un petit souffle d'air frais vint le chatouiller. Son regard s'attarda sur la jeune femme, sur ses formes. Surpris de son indiscrétion, Heïko remit un peu d'ordre sur son lit, se levant pour jeter son sac vide dans une armoire...

Qu'est-ce qu'il fait chaud...

Tournant légèrement le dos à sa copropriétaire, l'adolescent ôta d'un mouvement ample sa chemise, révélant son torse finement ciselé. Un débardeur se trouvait sur le dessus d'une pile de vêtement, Heïko s'en saisit et s'en recouvrit aussitôt.

La fatigue faisait de nouveau surface...

Le garçon s'éloigna vers le cabinet, passant de l'eau fraiche sur son visage, ébouriffant ses cheveux avec les mains.

Le jeune homme semblait perturber... Une fille dans sa chambre... Aussi proche...

Heïko déglutit discrètement et retourna dans la chambre.

Arya vit bien que Heiko l'avait observée de manière un peu osé et que cela l'avait gêné, elle-même n'était pas très à l'aise lorsqu'on la regardait de cette façon mais elle ne dit rien. Elle dévisageait Heiko, ça aurait été déplacé de lui dire quelque chose. Et puis c'était peut-être la première fois qu'il partageait sa chambre avec une fille, il y avait de quoi troubler le jeune homme le plus prude.

Lorsqu'il défit sa chemise pour laisser apparaître un torse bien sculpté, Arya affiche de grands yeux avant de se sentir rougir. Elle n'était pas une enfant de coeur mais elle était tout de même pas habituée à voir un garçon torse nu. Elle referma rapidement la bouche et détourna le regard vers la fenêtre. Une bouffée de chaleur la prit, en réponse à la vision troublante qu'elle venait d'avoir.

Elle le vit se diriger vers le cabinet. Elle avait bien entendu ce qu'il venait de dire mais n'avait rien à ajouter. Elle n'avait pas envie de déménager encore et Heiko lui paraissait tout à fait charmant et propice à l'assagir.

Quand il revint elle lui demanda :

- Ca va ? Je peux ouvrir la fenêtre un peu plus si tu veux ?

Voir les joues rosies d'Arya le fit sourire. Il la surpris à détourner le regard alors qu'il entrouvrait sa chemise.

La jeune impudente semblait plus ou moins inexpérimentée de ce côté là...

L'air frais sur sa peau humidifiée lui donna de longs frissons. L'adolescente lui proposa d'ouvrir un peu plus la fenêtre.

- Inutile, ca va déjà mieux! Merci!

Heïko se laissa tomber sur son lit, amortissant la chute avec ses bras. Dans un lent mouvement, il se laissa rouler sur le dos, relevant légèrement son débardeur, dévoilant son bassin.

Ses doigts vinrent caresser son ventre, près du nombril. La peau y est si douce. Il adorait ça.

Son regard se perdait sur chaque détail de la chambre puis sur la jeune femme qui l'occupait en sa compagnie.

Un silence agréable s'installait dans la chambre. Heiko s'était allongé et caressait son ventre. Arya aimait faire ça aussi. Elle se sentait toujours un peu plus gênée et fatiguée aussi, elle n'avait pas beaucoup dormi, ça devait jouer sur ses réactions.

Elle se leva et se dirigea à son tour vers le cabinet. Elle fit couler de l'eau froide et se rafraîchit le visage. Elle s'ébouriffa les cheveux de sa main humide puis la passa sur ses bras qu'elle essuya ensuite, laissant cependant son visage perlait de centaines de gouttes.

Elle revint dans la chambre et s'accouda à la fenêtre, se cambrant légèrement et croisant les jambes. Elle respirait profondément et laissait le vent couler sur sa chevelure avec plaisir.

Elle retourna s'asseoir sur son lit, en tailleur, tournée vers Heiko. Son manège n'avait duré que cinq minutes et son esprit était toujours embrouillé. Mais franche, elle ne pouvait s'empêcher de l'observer, notamment le bout de peau qui était apparent juste au dessus de la ceinture...

La jeune femme semblait subir le même coup de chaleur qui s'était emparé de l'adolescent.

La jeune femme s'éclipsa sans un bruit. Le bruit de l'eau fut perçut jusque dans la chambre. Arya revint quelques minutes plus tard, le visage légèrement humide.

Quelques goutelettes glissaient le long de son visage, des goutelettes que le jeune homme aurait aimé chasser de ses doigts fins, caressant ce visage aux joues rougies, embrassant ses épaules...

Heïko secoua légèrement la tête, la fatigue lui jouait de vilains tours...

- C'est la première que vous cohabitiez avec une personne du sexe opposé?

Heiko avait secoué plusieurs fois la tête, comme pour se rafraîchir les idées. Arya se dit que la cohabitation leur semblerait étrange au début et pour cause, la jeune avait dû rester avec des filles et pour le jeune homme ce devrait être pareil.

Lorsqu'il lui posa la question, elle sursauta, il la vouvoyait. Cela la gêna, elle voulait pas mettre une distance pareil avec lui.

- Tutoie-moi, d'accord ? Si on commence à se vouvoyer on n'est pas arrivé.

"Arriver où ?"

- Oui c'est la première fois et toi ?

Elle rougissait un peu plus chaque fois qu'elle posait son regard sur le ventre du jeune homme. Elle n'avait qu'une envie : aller y poser ses lèvres. C'était à son tour de secouer la tête. Si elle commençait par être distraite, elle ne pourrait jamais profiter du calme qu'Heiko avait décrit pour se mettre à travailler. Mais c'était plus fort qu'elle et sans s'en apercevoir, elle se pencha un peu en avant...

Arya semblait gênée... Ou du moins, aussi gêné que lui...

- C'est la premier fois pour moi aussi... Souffla-t il.

L'étudiante se balançait étrangement, Heïko la surpris plusieurs fois entrain d'observer sa peau, son regard se déposant au niveau de son bassin.

Gêné, l'adolescent cessa ses caresses, laissant toutefois ses doigts posés contre sa peau.
Arya avait le regard perdu et se penchait étrangement en avant, si bien que son corps révelait de lui même de jolies formes aux allures généreuses

- C'est un endroit assez intime... C'est rare de le partager avec quelqu'un... d'aussi séduisant... Les mots lui échappèrent, Heïko sentit ses joues rougir de honte.

Arya se redressa brusquement aux paroles d'Heiko s'apercevant de sa méprise. Et elle se sentit coupable qu'Heiko soit gêné surtout que ce qu'il avait dit était flatteur et c'était de sa faute à elle. Elle se fondit en excuse :

- Par ... Scuse ... Désolé ... je m'étais pas rendue compte.

Et c'est à son tour de rougir de honte. La situation s'enfonçait de plus en plus entre elle qui exhibait sa poitrine et Heiko qui caressait une zone qui attire naturellement les femmes.

- Je ... Merci, c'est gentil ... c'est ... euh ...

Elle savait pas vraiment quoi dire, elle jetait un regard gêné et ses joues rougirent pour de bons sous la chaleur et la gêne cumulée. Elle voulait cependant parler mais elle ne réussit qu'à sortir des :

- Je ... je ... Tu ... je ... tu ... fin ...

Rien n'était compréhensible et elle s'en rendit compte qu'elle était totalement ridicule ce qui la fit rougir de plus belle. Elle prit son courage à deux mains, elle n'avait pas pour habitude de fuir même si à ce moment précis elle aurait voulu un trou de souris.

- Tu ne devrais pas montrer ton ventre comme ça, t'es séduisant et c'est super troublant pour une fille !

Elle déglutit après avoir dit sa phrase à une telle vitesse qu'on se demandait omment elle pouvait arriver à articuler. Et elle lâcha sans un souffle :

- N'importe quelle fille aurait envie d'y poser ses lèvres.

Elle écarquilla les yeux à ses propres paroles, ce n'était même pas la peine de fuir, elle allait être jetée à la porte.

Heïko fut surpris par la précipiation des évènements. L'étudiante semblait sur le point de craquer ce qui visiblement faisait jubiler le jeune homme.

- Troublant...

Il sourit puis dans un geste élancé s'étira de toute sa longueur, levant les bras ce qui provoqua une nouvelle remontée du débardeur sur son ventre. Satisfait au bout de quelques secondes, sans corps retomba sur le matelat.

Heïko semblait avoir une idée en tête, il s'assit sur le lit, fixa la jeune femme puis le mur face à lui. Ses bras vinrent se recourber sur lui-même et arrachèrent d'un mouvement élégant le morceau de tissu. Révélant à nouveaux ses épaules élégantes.

Il posa un pied au sol, l'autre jambe toujours sur son lit et tenit la main vers la collocataire.

- Viens...

Heiko s'étira, laissant apparaître un peu plus son ventre puis enleva son débardeur. Arya déglutit, il lui semblait qu'il le faisait exprès et elle n'avait pas tout à fait tord. Il l'invita à la rejoindre. Son esprit et son corps se joignirent en un seul mouvement et elle se leva et s'avancer vers Heiko.

Elle déposa sa main dans la sienne et s'approcha un peu plus, elle ne savait pas vraiment ce qu'il voulait d'elle, même si elle avait déjà expérimenté. Il semblait que c'était une invitation pour embrasser la peau tendre du ventre.

Elle s'accroupit toujours la main dans la sienne et déposa ses lèvres sur l'abdomen d'Heiko. Elle tourna ensuite sa tête vers son visage et lui sourit tout en continuant de rougir. Elle posa son autre main sur son ventre et passa délicatement le bout de ses doigts dessus.

Heïko sourit en faisant une place à la jeune femme.

Courageuse! Arya ne semblait pas se dégonfler devant la gêne.

L'étudiante s'accroupit à ses côtés, puis, lentement se pencha vers son nombril, faisant bailler son haut, offrant à Heïko une vue très agréable sur ses formes généreuses.
Les lèvres de la jeune femme s'écrasèrent avec sensualité sur la peau tendre proche du nombril, électrisant l'étudiant qui ne pu s'empêcher un soupir.

Sa main vint se poser sur la taille de l'adolescente toujours penchée sur son ventre. La main débuta un petit manège, caressant la peau au-dessus du vêtement avant de glisser en dessous, se satisfaisant de la chaleur émit par le corps d'Arya.

- Ça me donne des frissons... Un peu plus bas... Murmura-t il.

La jeune demoiselle se laissa faire. De toute manière c'est elle qui avait provoqué le jeune homme et lui qui avait suivi le mouvement. Ils se plaisaient vraisemblablement l'un l'autre et Arya résistait difficilement à une tentation de ce genre.

A genou, elle entendit la remarque d'Heiko. Elle y répondit en glissant sa main sur son torse et en approchant ses lèvres de celle de son colocataires. Elle les déposa tendrement, elle n'était pas du genre sauvage dans ce genre de situation, et attendit qu'Heiko réponde pour engouffrer sa langue avide dans sa bouche.

Sa main caressait lentement le torse. Elle ne se pressait pas, profitant de la douceur de la peau de l'adolescent. Elle avait envie de rire, simplement parce qu'elle était contente mais elle ouvrit des yeux pétillants.

Elle se rapprocha un peu plus d'Heiko en même temps, pour que leurs corps entrent en contact quasi direct, juste séparé par leurs vêtements. La chaleur montait malgré la fenêtre ouverte elle sentait que son ventre commençait à la taquiner, ce qui accentua son regard pétillant de bonheur et de désir.