Nom: Kakeru
Prénom: Maya
Age: 24 ans
Sexualité: Bisexuelle {et garde quand même une nette préférence pour les hommes}
Nationalité: Japonaise
Métier : Professeur d'arts plastiques
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Maya est une petite demoiselle d'1m52, donc toute petite mais dans la moyenne des filles asiatiques, et toute menue. Contrairement à d'autres, elle a quand même des formes, et personne n'irait discuter de son genre. C'est une jolie petite femme, avec un adorable minois.
Ses cheveux couleur fauve lui tombent en mèches sur les épaules et devant les yeux. Son nez légèrement pointu et ses yeux plus en amande que bridés trahissent l'origine de son grand-père maternel, Américain. Elle a des lèvres pulpeuses et un menton à la courbe légère.
Elle s'habille généralement d'habits au couleurs vives, mais pas amples et négligés comme d'autres le feraient. Elle a plus un look
rainbow que
bobo, et porte des dessus flashy sur des jeans délavés à taille basse. Niveau sous-vêtements, elle fait toujours preuve de fantaisie. Elle préfère généralement des dessous sportifs qui privilégient le maintien et le confort aux dentelles et balconnets, mais ils sont de couleurs vives et arborent souvent des petits volants ou des dessins inattendus.
Elle trouve ses hanches trop larges pour sa taille, mais cela, elle le dit en se comparant à la plupart des Japonaises qu'elle croise. Elle se verrait bien avec moins de formes, sans forcément réaliser que les garçons ne désirent souvent rien changer à son apparence.
Ses gestes sont emplis de la volupté qu'elle a acquis au fil d'années de danse classique, qui lui ont aussi forgé de petits muscles d'acier. Parce qu'elle n'hésite jamais à se gaver de sucreries, son côté sportif ne se voit pas forcément au premier coup d'oeil. Elle a plutôt l'air fragile et délicate ; délicate, d'un côté, elle l'est, mais fragile, jamais.
Ah et j'avais oublié ses yeux vert d'eau. Elle se maquille également, légèrement, sans excès : un peu de mascara, du fond de teint discret, mais rien de superficiel. Elle aime paraître aussi naturelle que possible.
Maya est une personne très vivante, gentille et serviable, qui a pour habitude de se montrer sous son meilleur jour et de rayonner de joie. Elle commence à sourire dès le réveil, et, sauf grave problème, elle ne perd jamais son enthousiasme avant de s'endormir. Même pendant qu'elle dort, elle garde un léger sourire sur son visage. C'est une bombe d'énergie pure et une vraie poupée pleine de gentillesse, qui ne cherchera jamais à blesser qui que ce soit, et tentera toujours de racheter les moments - rares, certes - de relâchement, pendant lesquels elle est aisément capable d'envoyer bouler n'importe qui méchamment ; comme tout le monde.
Ses maîtres-mots : amabilité, dynamisme et serviabilité.
En tant que professeur, elle a tout pour rendre ses élèves heureux, et éviter aux moins intéressés de s'ennuyer. Son énergie rend toujours ses cours motivants, simplement parce qu'elle est capable de ranimer un peu de bonheur dans le coeur de n'importe qui rien qu'en lançant son
bonjour ravissant.
En tant que personne, cela dit, elle est toujours un peu la bonne poire. Sa gentillesse la perd souvent, et elle est trop prompte à aider des gens qui ne le méritent pas. Elle se retrouve très souvent solitaire, car les seuls à l'approcher sont souvent des gens cherchant à profiter de sa serviabilité. Elle se laisse facilement embobiner par de beaux discours et a tendance à s'attacher trop vite aux autres. Elle est aussi plutôt émotive et peut fondre en larmes pour quelque chose qui pourrait à priori paraître banal, ou exploser de joie pour un évènement plutôt commun.
Cela la rend très abordable, mais parfois intimidante, car il est difficile de la suivre une fois qu'elle s'est lancée.
Au final, on peut dire que c'est quelqu'un d'extrêmement tendre et amicale, et une amie fidèle ; mais qu'elle est naïve et trop facilement manipulable, ce qui lui cause parfois des ennuis, comme on pourra le voir plus bas, dans l'histoire.
Un ange passe ... Monsieur Kakeru voit la sage-femme s'avancer vers lui et lui annoncer avec le sourire que sa femme vient de lui donner une belle petite fille. Il fond presque en larmes et tombe sur la chaise derrière lui. Maya a été le résultat de sept tentatives de procréation infructueuse ; l'enfant du miracle. Après sept fausses couches, dont la première avait été causée par un accident de la circulation dix ans auparavant, les parents de Maya voyaient enfin leurs voeux se réaliser. Cette fille, ils la chériraient comme si leur vie devait dépendre de son bonheur ; car elle leur apportait déjà tout le bonheur du monde.
L'enfance de Maya, on s'en doute alors, fut douce et heureuse. Elle grandit dans une famille de la classe moyenne, près de Sapporo, sur l'île d'Hokkaido, environnée par les sommets bas, les champs de fleurs blanches et les forêts. Elle reçut tout ce qu'il lui fallait pour être heureuse, et passa son enfance en compagnie d'un chaton trouvé quelques jours après sa naissance. Son Neko a grandi avec elle et l'a accompagné de ses câlins et de sa présence silencieuse jusqu'à ce qu'elle parte à Sapporo pour étudier. La douceur de vivre fut sa philosophie, et la gentillesse son mode de vie.
Ses études, elle les passa donc à Sapporo. Elle s'était engagé dans un cursus d'Arts Appliqués, parce qu'elle avait toujours fait preuve d'une créativité énorme sans forcément être une bonne élève ailleurs. Adepte de musique, de films et de fêtes, elle passa des années formidables et décrocha son diplôme avec mention très bien à 21 ans ; bientôt 22. Ces années furent aussi celles de la douleur, des mensonges et des trahisons. Rien ne réussit jamais à l'abattre, sa joie de vivre était trop forte pour qu'elle se laisse abattre. Néanmoins, elle a eu droit à quelques passes difficiles et à des périodes de remise en question et de doute. Elle apprit qu'elle était naïve, mais ne fit rien pour l'arranger, car elle ne pouvait supporter l'idée de devoir changer radicalement pour être moins dupe. Elle aimait être ce qu'elle était, et ne changerait pour rien au monde ; jamais. Elle découvrit sa naïveté, mais cela lui forgea un moral à toute épreuve et un caractère résolument prononcé.
Après un an de vagabondage artistique à Sapporo, Tokyo puis Osaka, Maya décida qu'elle se devait, face à l'échec de ses travaux d'artiste, de trouver un emploi à côté de sa passion qui ne lui rapportait rien et lui coûtait cher. Ses parents ne pouvaient indéfiniment la prendre en charge. Elle trouva donc plusieurs petits boulots, comme vendeuse dans diverses boutiques, masseuse pendant quelques jours avant d'envoyer valser le gérant pervers, coursier, ou bien même distributrice de tracts devant sa nouvelle école. En effet, elle retourna à l'école, mais cette fois pour prétendre au poste de professeur d'arts plastiques. La direction fut perplexe en la voyant arriver, car certains avaient déjà pu voir son travail et se demandaient bien ce qu'une artiste comme elle pouvait venir rechercher dans l'éducation. Elle leur expliqua les choses clairement, tout en défendant sa demande en mettant en avant son bon caractère et ses talent en communication. Elle fut prise, puisque de toute façon les examinateurs pourraient juger d'eux-mêmes ; et elle fut prise après deux ans de formation et put se mettre à la recherche d'un emploi.
Elle fut d'abord affectée à une école de campagne, très tranquille en apparence. Elle avait laissé beaucoup de libertés à ses élèves, et ceux-là lui rendaient la politesse en se montrant extrêmement gentils envers elle. Lasse ! Le charmant professeur de japonais avec lequel elle avait engagé un flirt s'avéra être un pédophile
en pleine construction, qui se servait de la confiance de Maya pour perpétrer ses attouchements sur de jeunes élèves dans sa voiture, sa salle de classe entre les cours, ou pire, même, une fois, dans son appartement. Lorsque cela a fini par se savoir, les policiers ont bien sûr organisé des perquisitions chez elle, et elle passa plusieurs jours derrière les barreaux pour suspicion de complicité. Elle fut vite mise hors de cause, même si ses mouvements furent restreints à l'agglomération pendant des semaines ; mais les avis à son égard avaient considérablement changé. Comme elle avait flirté avec un pédophile, les enfants qu'elle encadrait avaient commencé à l'assimiler au personnage et à ses méfaits. Ils se méfiaient d'elle, se demandaient probablement comment elle avait pu aimer ce sale type ... Elle dut se mettre en maladie quelques jours avant que les charges contre elle soient définitivement écartées, sur autorisation et même sur le conseil de la direction et de ses collègues. Le directeur écrivit au Ministère pour tenter de trouver une solution à son cas.
Comme l'île de Kawaï venait à peine de connaître de grands changements, le Ministère de l'éducation japonais répondit en lui proposant généreusement un poste de professeur d'arts plastiques sur l'île. Maya avait envie de rester où elle était, de s'expliquer et de retrouver la confiance de ses merveilleux élèves, mais on lui fit comprendre qu'il valait mieux pour elle et pour tout le monde qu'elle disparaisse au plus vite, car les ragots sur son compte allaient bon train et étaient de moins en moins discrets.
Elle partit donc avec sa petite valise d'affaire et une toile pas finie, et prit le train pour l'île, le coeur en peine, mais persuadée de pouvoir trouver son bonheur là-bas aussi, et de pouvoir cette fois éviter les profiteurs et les menteurs.
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